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 Formation des maîtres : des reculs ministériels sur le dispositif transitoire qui en appellent d’autres sur la réforme elle-même - Communiqué du SNES-FSU, 15 mai 2009
 Formation des maîtres : des reculs ministériels sur le dispositif transitoire qui en appellent d’autres sur la réforme elle-même - Communiqué du SNES-FSU, 15 mai 2009
				
				dimanche 17 mai 2009
Le ministère a pris enfin en compte une partie des demandes 
exprimées par le SNES avec les autres syndicats de la FSU concernant les 
mesures transitoires pour les concours 2010 dans le cadre des discussions 
sur la réforme de la formation des maîtres.
Les étudiants inscrits en M1 ou à l’IUFM et lauréats des concours 
2010 seront nommés stagiaires en responsabilité dès la rentrée 2010 sans 
avoir à valider préalablement un M2.
D’autre part, les concours sont maintenus dans leur état actuel et 
les inscriptions pour les préparations se feront en Instituts de formation 
des maîtres (IUFM) comme cette année.
En revanche, en ce qui concerne le projet de réforme, deux points 
majeurs de désaccord subsistent, sur l’année de formation d’une part et 
sur les épreuves de concours d’autre part.
Concernant l’année de formation, le SNES continue de dénoncer le 
choix du ministère de sacrifier l’impératif de formation des nouveaux 
recrutés en alourdissant leur charge d’enseignement . Ceux-ci devront en 
effet assurer 12 heures de cours hebdomadaires contre 6 à 8 aujourd’hui. 
Le temps de formation en IUFM serait donc considérablement réduit. Une 
véritable formation professionnelle impose que soit offerte aux nouveaux 
recrutés la possibilité d’approfondir les connaissances et compétences
disciplinaires et professionnelles indispensables à la réussite des élèves et 
d’apprendre à analyser leurs pratiques professionnelles pour pouvoir 
évoluer tout au long de la carrière.
Sur les concours, le SNES renouvelle son opposition à une épreuve 
de connaissance du système éducatif qui serait totalement déconnectée 
des métiers et des disciplines de recrutement et ferait davantage appel à 
la mémoire qu’à la réflexion.
Plus largement, le SNES revendique une élévation du niveau de 
recrutement  assurant une amélioration des différentes composantes de la 
formation, tant disciplinaire que professionnelle, pensant celle-ci sur 
l’ensemble du cursus et s’appuyant sur  des principes fondamentaux :
 Des masters disciplinaires, ouverts sur la recherche, n’enfermant
 Des masters disciplinaires, ouverts sur la recherche, n’enfermant 
pas les étudiants et pouvant contenir des éléments de 
préprofessionnalisation.  Des prérecrutements assurant un vivier suffisant de candidats et la
 Des prérecrutements assurant un vivier suffisant de candidats et la 
diversité sociale de nos professions.  Des concours nationaux ouverts à tout candidat justifiant de
 Des concours nationaux ouverts à tout candidat justifiant de 
l’obtention d’un master.  Une année pleine et entière de formation en alternance après la
 Une année pleine et entière de formation en alternance après la 
réussite aux concours, prenant appui sur le potentiel de formation que 
constituent les IUFM. 
Enfin, le SNES revendique une revalorisation pour l’ensemble des 
personnels concernant toutes les étapes et tous les aspects de la carrière 
(rémunérations, conditions de service et d’emploi…) et intégrant les 
conséquences du recrutement au niveau master.
Il continuera à intervenir dans les groupes de travail et à mobiliser 
largement l’ensemble de la profession pour peser sur le projet du 
gouvernement et imposer une véritable réforme de la formation et du 
recrutement des personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation.
 
 
