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"LRU 2 : des parlementaires et universitaires veulent jeter les bases d’une réforme de l’autonomie", par Fabienne Guimont, EducPros, 16 juin 2009

jeudi 18 juin 2009, par Elie

A l’initiative de Daniel Fasquelle, doyen de la faculté de droit de Boulogne-sur-Mer (université du Littoral), se sont déroulées le 16 juin 2009 les Premières rencontres parlementaires intitulées, « L’Université française : irréformable ou malade de la réforme ? ». Ce député UMP (Pas-de-Calais) avait, avec d’autres, fait des propositions sur le statut des enseignants-chercheurs pour sortir de la crise.

Une autonomie académique revendiquée

Souhaitant une autonomie plus académique ou pédagogique qu’une autonomie de moyens, le député a déclaré vouloir une loi autonomie 2. « J’en prendrai peut-être l’initiative. L’université n’est pas irréformable, mais il est nécessaire de réunir certaines conditions : engager un dialogue pour un projet partagé, ne pas se tromper de modèle (en plaquant le modèle étranger, le modèle de l’entreprise ou celui des grandes écoles), laisser l’autonomie pédagogique et académique aux enseignants-chercheurs, avoir le courage d’aborder les relations avec les grandes écoles, former de plus grandes universités, développer les relations avec les lycées et aborder la question de la sélection à l’entrée de la licence et du master ».

Pour Daniel Fasquelle, ses Rencontres pourraient préfigurer un « grand débat sur l’enseignement supérieur et la recherche » à l’automne 2009, à l’image du Grenelle de l’environnement.

Financement et sélection à revoir

Parmi les conditions pour réformer la LRU, Jean-Leonce Dupont (sénateur de l’Union centriste, vice-président du Sénat) a évoqué deux tabous à dépasser : celui du financement des universités et celui de la sélection à l’entrée de la licence et du master. Pour lui, « on n’assiste pas à une privatisation de l’université alors que 95% des financements sont ceux de l’Etat. Mais si on veut que le système réussisse, il faut réussir le processus d’orientation [en licence] ».

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