Accueil > Revue de presse > "Sciences Po Reims. Non !", Blog Histoires d’universités, Le Monde, 02 (...)

"Sciences Po Reims. Non !", Blog Histoires d’universités, Le Monde, 02 juillet 2009

lundi 6 juillet 2009

Sciences Po Reims. Non !

Richard Descoings, Directeur de Sciences Po, est une personnalité incontournable dans l’enseignement supérieur et dans les médias. Il a accepté en janvier 2009 et conclu en juin une mission sur la réforme du lycée : ce blog a critiqué la faiblesse de la partie de son rapport consacrée à l’orentation pour son absence de vision stratégique (cliquer ici).

Richard Descoings n’est pas ministre de l’Education nationale : il n’a pas voulu ou le Président de la République n’a pas voulu (cliquer ici). Le voici donc rentré à Sciences Po pour y concevoir et mettre en oeuvre de nouveaux projets, dont celui de l’installation de Sciences Po à Reims, dans le collège des Jésuites. Le blogueur a déjà dit son hostilité à ce projet : “Le marché de Descoings“.

Richard Descoings, vous êtes aujourd’hui au pied du mur. Etes-vous prêt à détruire l’image très positive que vous avez intelligemment construite, celle du pionnier de la démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur, par l’accueil à Sciences Po de bacheliers originaires de zones d’éducation prioritaires ? Tout le monde vous en a été reconnaissant.

Voulez-vous détruire cette image ou retrouver celle d’un patron qui défend “bec et ongles” le développement d’un établissement socialement élitiste, Sciences Po. Pourquoi ? Parce que, pour vous installer à Reims, vous négociez une convention financière avec 3 collectivités territoriales de Champagne-Ardenne, le Conseil régional (pas d’information sur le site), le Conseil général de la Marne (cliquer ici), la ville de Reims (pas d’information sur le site mais une brève du PCF Rémois). Ces 3 collectivités, qui n’ont pourtant pas de compétence légale en matière d’enseignement supérieur, vont investir des dizaines de millions d’euros, en investissement mais aussi en dotations annuelles de fonctionnement. Combien exactement ? Plus de 100 millions à terme ?

Pour lire la suite de cet article et les réactions sur le site du Monde