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LRU an II, ou l’autonomie du localisme : lettre ouverte à M. Luc Johann, président de l’université de Metz Paul Verlaine (1er février 2010)

mercredi 3 février 2010, par Martin Rossignole

Chers Collègues,

Vincent Jouve, Éléonore Reverzy et moi-même tenons à attirer votre
attention sur les raisons qui nous ont poussés à démissionner du comité de sélection de l’Université de Metz.

Vous trouverez ci-dessous un message d’explication et une lettre au
Président de l’Université Paul Verlaine. Nous vous invitons à les diffuser le plus largement possible.

Certains collègues ont souhaité se joindre à notre mécontentement ;
voici les adresses électroniques du Président (johann@univ-metz.fr) et des vice-présidents (vpe@univ-metz.fr, burg@univ-metz.fr, michaux@univ-metz.fr, petitjean@univ-metz.fr) de l’Université de Metz.

Bien cordialement,

Gilles Philippe

***

"À M. Luc JOHANN

Président de l’Université de Metz Paul Verlaine

Ile du Saulcy BP 80794 57012 METZ cedex

Le 1er février 2010.

Monsieur le Président,

Le Conseil d’Administration de votre établissement a, dans sa séance du 29 janvier 2010, refusé de suivre le classement proposé par le comité de sélection de 9e section réuni pour pourvoir le poste de maître de conférences n° X. Ce comité, dont nous étions les trois membres extérieurs, avait en effet, par un vote unanime, demandé l’affectation sur ce poste d’un candidat de très haute valeur et répondant parfaitement au profil pédagogique et scientifique que vous aviez défini. Le Conseil d’Administration lui a préféré la candidate classée troisième, qui ne fournissait en rien les mêmes garanties scientifiques mais enseignait déjà dans votre établissement. Or, nous vous rappelons qu’un poste d’enseignant-chercheur n’engage pas seulement l’université qui recrute : c’est la qualité tout entière de la recherche et de l’enseignement au niveau national qui s’y joue. Nous tenons à vous exprimer notre colère la plus vive et refusons désormais de siéger aux comités de sélection de l’Université de Metz.

Nous nous engageons à donner à cette injustice la plus large publicité et à ne plus participer aux activités scientifiques de votre université pendant toute la durée de votre présidence.

Recevez, Monsieur le Président, nos salutations distinguées.

Vincent Jouve, professeur à l’Université de Reims

Gilles Philippe, professeur à l’Université Paris III

Éléonore Reverzy, professeur à l’Université de Strasbourg"