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Loi ESR : que faire d’un texte insatisfaisant ? - Marie-Christine Blandin, sénatrice EELV, 26 août 2013

mercredi 28 août 2013, par Bouvard et Flaubert

EDITO : Pouvoir de dire ou pouvoir d’agir ?

Nous faisons de la politique. [1]

Le pouvoir d’agir induit par les mandats met parfois en tension la radicalité d’un discours de rejet et l’opérationalité d’un accord transitoire permettant des acquis. Voulons-nous garder un discours “pur” exempt de tout compromis ou voulons-nous, de là où nous sommes, faire bouger les choses, avancer vers une société plus écologiste ?
Les deux ! Nous sommes ambitieux ; mais confrontés à “l’exercice du pouvoir”, mus par la volonté de faire réellement bouger les décisions nous sommes amenés à préférer AGIR, même à la marge, même laborieusement, plutôt que de se contenter de conserver un confortable “pouvoir de dire”, dénonçant ce qui coince… au risque de laisser perdurer le pire, qui lui est antérieur.

Au parlement, l’examen de loi Fioraso sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR), permet d’illustrer l’utilisation des mécanismes du travail parlementaire et les modes d’arbitrages des décisions prises au risque de perdre l’image simpliste d’opposant. La posture particulière de Présidente de Commission, donne à la fois de la visibilité et des obligations démocratiques.
Marie Blandin.

Lire toute la brochure ici (il faut un compte face-bouc pour la télécharger)


[1Pour mémoire, ou pour ceux qui auraient passé le mois de juin sur mars, relire nos articles sur le vote de la loi ESR, et particulièrement son passage au sénat.