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En attendant son remplacement par l’HCERES, qui se fait toujours attendre, l’AERES publie son rapport d’activités 2013.
Ci-dessous la table des matières et la conclusion du rapport, et en pièces jointes le document complet et son résumé.
On y apprend notamment (par un tableau à la page 56) que cette agence, qui fait l’unanimité contre elle depuis sa création en 2006, coûte toujours aussi cher (environ 15 M€ de crédits consommés annuellement). Mais pas de panique : « Le chiffre des recettes, 393 550 euros, est également à noter dans la mesure où il s’agit du plus important
montant depuis la création de l’AERES. Il traduit bien le rayonnement de l’AERES puisqu’il correspond aux
remboursements des frais de masse salariale et de frais de mission suite aux évaluations faites par l’AERES à
l’international. »
Ouf ! On apprend en effet à la page 43 que « dans le cadre des actions menées par l’AERES au plan international, la
section des établissements a organisé deux évaluations : celle du NSTIP (National science, technology, and
innovation plan) d’Arabie Saoudite et celle de l’Université d’architecture et de construction d’Erevan, en
Arménie – cette dernière ne sera d’ailleurs achevée qu’en février 2014. » Impressionnant, n’est-il pas ?
On apprend aussi qu’à l’AERES, on se pose les bonnes questions, comme le laisse entendre la conclusion du rapport :
Conclusion
Le rapport d’activité 2013 de l’AERES révèle le niveau élevé des activités d’évaluation, l’an passé, en France,
mais aussi le développement important des activités au niveau international. Cette activité sur la scène
internationale a généré des ressources atteignant, en 2013, 3% des crédits consommés. L’année 2013 a été
aussi celle de la mise en place d’évolutions importantes des procédures, notamment en matière d’évaluation
des entités de recherche.
L’année 2014 sera une année de transition, avec le passage de l’AERES au HCERES.
Si la vague A d’évaluation a pu être préparée dans des délais adaptés, deux questions restent ouvertes, qui
sont importantes pour la suite des activités d’évaluation et pour la perception, au niveau international, de la
qualité de l’enseignement supérieur en France :
- la première est la question du niveau de la compensation financière des établissements d’enseignement
supérieur et de recherche pour la mise en délégation d’enseignants-chercheurs à temps partiel auprès de
l’AERES, puis du HCERES ; - la seconde est celle de la façon de raccourcir autant que possible, la période durant laquelle, en dehors
de la CTI [1], aucun organisme français d’assurance qualité de l’enseignement supérieur ne sera membre de
l’Association européenne des agences d’assurance qualité pour l’enseignement supérieur (ENQA) ni inscrit
au registre européen de ces organismes (EQAR).
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Table des matières
- Avant-propos
- Politique d’évaluation : principales actions conduites ou subies en 2013
- L’adaptation des processus d’évaluation et l’accent mis sur la qualité du lien
formation-recherche - Le renforcement du lien avec les parties prenantes, institutionnelles, régionales et du
monde professionnel - La suppression de l’AERES et son remplacement par le HCERES
- Données saillantes de la campagne d’évaluation 2012–2013
- Campagne d’évaluation 2012–2013 de l’offre de formation
- Campagne d’évaluation 2012–2013 des entités de recherche
- Campagne d’évaluation 2012–2013 des établissements
- Actions menées sur la scène européenne et internationale en 2013
- La définition d’une stratégie partagée
- La contribution aux débats européens et internationaux
- La mise en œuvre d’un plan d’action pour conduire des projets internationaux
d’évaluation et de coopération
- Organisation au service des missions, évolution des moyens de l’AERES
- Les acteurs de l’évaluation : experts, délégués scientifiques et personnels
administratifs - Les moyens financiers
- Conclusion et perspectives
- Annexes
- Liste des sigles
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A retrouver sur le site de l’AERES.
[1] Commission des titres d’ingénieur
AERES : rapport d’activité 2013
