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COMUEs , IDEX, Isite : petite revue de presse

samedi 9 mai 2015, par Mr Croche

Les reçus au jeu de dupes sont connus.
Les critères de choix se précisent : fusion d’établissements privilégiée, mode de gouvernance.

Le ministère a communiqué, le 24 avril 2015, les noms des huits projets préselectionnés sur les 20 candidats : document pdf compte rendu des auditions

Les 20 candidats étaient :

pour les Isites :
Guyane ; Paris Lumières ; La Réunion ; Clermont Auvergne ; Centre Limousin et Poitou-Charentes ; Champagne Université ; Paris-Est ; Normandie ; Territoires Pau-Pays de l’Adour ; Bourgogne Franche-Comté ; Évry ; Paris Seine Cergy-Pontoise ; Picardie.
Pour les Idex :
Hésam Paris ; université de Lille ; Languedoc-Roussillon ; Lorraine ; université Bretagne-Loire ; université Côte d’Azur (Nice) ; Grenoble.

Continuent en 2e semaine :

– Lille, Côte d’Azur (Nice) et Grenoble, dans la catégorie Idex d’après la recommandation du jury ;

– Montpellier Languedoc-Roussillon, Lorraine, Clermont Auvergne, Paris-Est et Bourgogne Franche-Comté dans la catégorie Isite.

Sur Educ Pros :

Idex - Isite : 8 universités passent le cap de la présélection par Camille Stromboni, Educ-Pros, 27 Avril 2015.

Sur le blog de Pierre Dubois, Histoires d’Universités :

- à propos de l’UBL + : commentaire du communiqué de presse de la coordination des sections SNESUP des établissements du supérieur des régions Bretagne et Pays de la Loire, sous le titre : Feu la COMUE Bretagne-Loire.

- à propos de l’HeSam : commentaire et communiqué du Président de Paris 1 (5 mai 2015) sous le titre heSam, un double échec !
Pour Pierre Dubois "ce double échec est une excellente nouvelle pour l’avenir : fin des regroupements à marche forcée. Ce ne semble pas encore être l’avis du Président de Paris 1 Panthéon Sorbonne ! Pourquoi un tel acharnement ? "

En effet la question est : quelle sera la stratégie des recalés pour l’épreuve de rattrapage en 2016 ? Il serait temps de prendre conscience que qui gagne perd, et que qui perd, gagne.
Extrait du communiqué de presse dont il a été question plus haut (c’est nous qui soulignons) :
Personne ne peut raisonnablement souhaiter fonctionner selon le cadre des COMUE que nous donne la loi ESR. Les meilleurs statuts ne peuvent protéger les universités contre l’essence même de la loi. Sous couvert d’un renforcement de la coopération entre établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche d’un site, l’État a voulu organiser des mégapôles du supérieur, susceptibles d’être visibles dans les « classements internationaux » et qui seraient ses seuls interlocuteurs, à la fois pour la dotation des établissements et pour l’accréditation de leur offre de formation. Une fois fondée, la COMUE vivra sa vie et, quelles que soient les limites à ses domaines de compétences définies par les statuts, elle pourra, de par la loi ESR, les étendre sur décision de ses seules instances décisionnelles (article 718-8 du Code de l’Éducation). Les incertitudes que l’on découvre aujourd’hui sur la gouvernance ou le périmètre des écoles doctorales, qui ne relèverait plus que de la COMUE, en donne un avant-goût.

Et toujours sur Histoires d’Universités : Présidents sourds et aveugles qui conclue "il faudra un jour reconnaître et affirmer publiquement que les Programmes d’Investissement d’Avenir et les COMUE, regroupements à marche forcée ont été catastrophiques pour l’avenir du système public d’enseignement supérieur et de la recherche dans notre pays".