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Quand le CEA claque la porte au nez de l’Université de Savoie - Le Dauphiné, 4 septembre 2014

vendredi 5 septembre 2014

« Le soleil ne brille pas pour tout le monde ! » À l’Université de Savoie, le président tente de garder le sourire et le sens de l’humour. Mais Denis Varaschin n’a toujours pas digéré de s’être retrouvé à la porte d’un des bâtiments phares du campus de SavoieTechnolac. Lui et la centaine de chercheurs et personnels qui venaient prendre possession de leurs locaux. Mais ils n’ont pu pénétrer dans le bâtiment Hélios, vitrine de l’Institut national de l’énergie solaire.

L’équipe accompagnée des camions de déménagement s’est vu refuser l’accès par une délégation du CEA (Commissariat à l’énergie atomique), chargée de l’exploitation du site. Scène d’autant plus rocambolesque que cet équipement terminé en mai 2013 est censé regrouper, dans la plus grande harmonie, les têtes pensantes travaillant sur l’énergie solaire. Quand les ministres se succèdent pour visiter l’Ines, le CEA ne tarit pas d’éloges sur les atouts d’un site regroupant des chercheurs du monde entier.

Vitrine internationale de la recherche sur le solaire

Il faut remonter au milieu des années 2000 pour voir le lancement du projet, né de la volonté du conseil général de construire un bâtiment de 15M€ mis à la disposition de l’Ines. En 2009, un financement État-Région de 5M€ s’ajoutait à l’enveloppe initiale pour permettre à deux laboratoires de l’université de créer un centre de recherche dans Hélios.

« Que chacun respecte ses engagements. Mais la contribution financière que nous demande le CEA n’est pas réaliste. Nos coûts d’exploitation ne dépassent pas 50 € le mètre carré alors qu’on nous demande 200 à 300 €. » Ce coût s’expliquerait par les exigences de haute sécurité d’un site abritant des équipements très sophistiqués. « Le CEA a les moyens d’avoir ce niveau de service. Pas nous. Nous avons le sens de l’argent public qui nous est confié. »

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