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Lycée Pierre d’Aragon de Muret : occupation

mardi 1er avril 2008, par Laurence

Parents et enseignants occupent pour la nuit un lycée proche de Toulouse. 31/03/2008

Dépêche AFP reprise sur le site de France-Info.

"MURET (Haute-Garonne), 31 mars 2008 (AFP) - Une vingtaine de parents et d’enseignants ont entamé lundi, en début de soirée, l’occupation du lycée Pierre-d’Aragon de Muret, au sud de Toulouse, pour protester contre la suppression définitive de 16 postes, dont 11 de professeurs, a constaté un journaliste de l’AFP.

Parents d’élèves et enseignants ont d’abord empêché la tenue du conseil d’administration avant de prendre part à une séance d’information à laquelle assistaient la députée socialiste Monique Iborra et le maire PS de Muret, André Mandement. Le rectorat justifie les prévisions de suppressions d’enseignants par la baisse des effectifs pour la rentrée 2008-2009 pour ce lycée, l’un des plus importants de Midi-Pyrénées, qui accueille 2.110 élèves en 67 classes et devrait regrouper 2.023 élèves à la rentrée prochaine. "Les suppressions entraîneront la fin de l’enseignement d’options artistiques comme la musique ou le théâtre et la surcharge de classes de langues", a indiqué Marianne Akkouche, parente d’élève de la FCPE. Enseignants et parents d’élèves ont contesté le remplacement des postes par les heures supplémentaires décidées par le recteur de Midi-Pyrénées et le regroupement de lycéens pour l’enseignement des langues anciennes. "Ce système, qui repose sur les heures supplémentaires, donnera mauvaise conscience aux professeurs qui ne seront pas en mesure de les assurer", a insisté Sylvie Athènes, mère de deux enfants de ce lycée qui enregistre des scores très élevés en terme de réussite au baccalauréat. Pour Monique Iborra, également vice-présidente du Conseil régional, "on assiste à une politique qui veut passer en force et qui cherche à opposer l’opinion publique et les enseignants". Dans la salle accueillant d’ordinaire les cours de musique, ont été installés une dizaine de matelas pneumatiques et de lits de camps pour "poursuivre l’occupation toute la nuit", a indiqué Jean-Luc Cardinaud, professeur de français."