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Compte rendu de l’AG des directeurs d’unité et des membres du Comité National le 8 septembre 2011 à Jussieu (màj 12 septembre 2011)

vendredi 9 septembre 2011, par PCS (Puissante Cellule Site !)

Comme le précise la lettre ci-dessous, devenue pétition adressée aux chercheurs et enseignants-chercheurs membres du Comité national en priorité, au début de l’été, les directeurs d’unité ont reçu du directeur de leur institut un courrier marquant une nette volonté de "flécher" (plus systématiquement que cela n’est fait jusqu’à présent) les postes d’entrée au CNRS. Vous trouverez en document joint la lettre envoyée par le directeur de l’INSHS aux directeurs d’unité, ainsi que l’analyse de la CPCN (conférence des présidents de section du Comité National)

Compte rendu par Alain Trautmann, SLR, élu au CS du CNRS

L’AG des directeurs d’unités du CNRS et les membres du Comité National a réuni environ 170 personnes le 8 septembre à Paris. Parmi les personnes présentes, un certain nombre de collègues avaient fait le déplacement depuis la province, dont Bruno Chaudret, président du Conseil Scientifique du CNRS (Toulouse) et Etienne Bustarret, président de la CPCN (Conférence des Présidents du Comité National).

Bruno Chaudret et Etienne Bustarret avaient annoncé quelques jours plus tôt à la direction du CNRS qu’ils ne se rendraient pas à une réunion convoquée par la direction du CNRS le même jour et à la même heure que l’AG des DU et membres du Comité National. Cette décision importante a dû contribuer à montrer à la direction du CNRS qu’il lui fallait prendre au sérieux l’AG du 8 septembre.

En effet, Alain Fuchs, président du CNRS a répondu au message de B. Chaudret et E. Bustarret dans une lettre qui a été lue le 8 septembre on y lit : "J’ai bien compris que la lettre des DI aux DU avait jeté un certain trouble. Mais la demande qui leur est faite d’indiquer leurs priorités de recrutement est tout à fait banale : chaque année on demande aux DU de "renseigner" (comme on dit dans l’administration) cette rubrique dans l’application Dialog. Quand à l’affichage des priorités des instituts, qui est annoncée comme indicative, je propose tout simplement de ne pas la faire à cette rentrée, de telle façon que puissions aborder sereinement ce débat, sans arrière pensée." A. Fuchs cherche à faire passer l’enquête lancée en urgence cet été pour quelque chose de très banal. Ce faisant, il dissimule la vérité. Mais la suite de son message est bien une marche arrière : il n’y aura pas de modification du concours de recrutement en 2012, ce qu’il précise : "Nous prendrons le temps suffisant pour se concerter sur des modalités qui, quoi qu’il arrive, ne serons pas mise en place avant les concours 2013." Ce recul du président du CNRS donne raison à ceux qui avaient décidé de ne pas obéir les yeux fermés.

La discussion a débouché sur l’adoption d’une motion portant sur la modification initialement annoncée du mode de recrutement des chercheurs en 2012 (voir ci-dessous).

Une grande partie de la discussion a porté sur l’analyse du bouleversement en cours dans l’organisation du système d’enseignement supérieur et de recherche et la mort programmée du CNRS. Les principaux éléments de ce débat seront repris dans un texte qui sera mis prochainement sur ce site. Il pourra servir de base à des discussions dans les conseils de laboratoire, discussions qui s’avèreront sans doute nécessaire dans les mois qui viennent, qui s’annoncent très sombre pour un grand nombre de laboratoires.

Les directeurs d’unités du CNRS et les membres du Comité National, réunis en Assemblée Générale le 8 septembre 2011 à Paris ont adopté la motion suivante.

"La direction du CNRS a lancé cet été une opération visant à modifier les modes de recrutement des chercheurs dès 2012 par des fléchages thématiques et géographiques. Elle demande aux directeurs d’unité de faire connaître leurs vœux de recrutement sur trois ans. La direction, nous dit-on, procédera ensuite à l’analyse des 1750 réponses reçues pour élaborer dans le mois une politique scientifique ! La justification réelle de cette opération estivale, bien qu’elle ne soit pas explicitée, ne peut être que l’adaptation à la nouvelle organisation de l’enseignement supérieur et de la recherche qui se met en place avec en particulier les IDEX. Ce n’est certainement pas une coïncidence si un projet de modification du décret de 2004 relatif au statut des personnels CNRS, modifiant notamment les règles des concours de recrutement, est soumis demain 9 septembre au Comité Technique Paritaire.

Les personnes présentes demandent à la direction du CNRS de revenir sur sa décision de modifier à la hâte, dès 2012, le mode de recrutement des chercheurs au CNRS. Concernant la demande de la direction, faite aux DU, de remplir l’application Dialog, les votants recommandent, concernant les thèmes, de se contenter de donner l’intitulé de la ou des sections du Comité National auxquelles ils sont rattachés, sans tenir compte de la limitation à 10% des effectifs chercheurs mentionnée dans la lettre adressée aux DU. Concernant les objectifs, les participants à l’Assemblée générale recommandent d’indiquer uniquement les besoins en postes d’ITA statutaires."

Voté à la quasi-unanimité des 170 participants (moins 3 voix)

Ordre du jour et préparation

Cette AG aura lieu le 8 septembre 2011 à 13h à l’Université Pierre et Marie Curie (Quai Saint-Bernard, Paris 5ème, métro Jussieu). Le nom de l’amphi sera précisé ici-même dès que cette information nous sera parvenue.

Cette assemblée, annoncée le 3 août, a pour premier objectif de discuter de la réponse à apporter à l’enquête lancée dans l’urgence fin juin par la direction du CNRS auprès des DU. Ces derniers étaient priés de faire, pour les recrutements de chercheurs en 2012, des propositions que la direction du CNRS prendrait en compte en septembre pour établir une liste large de thématiques avec localisation(s) dans des laboratoires, liste qui serait complétée et réactualisée chaque année. Voir ci-dessous le texte de la pétition : Pas de vacances pour le CNRS !.

En plus de l’élaboration de réponses concertées et collectives, la discussion sera ouverte sur les autres sujets majeurs de préoccupation des personnels de la recherche dans la période actuelle :

- Recrutement des ITA : seront-ils entièrement fléchés sur les site Equipex ?
- Evolution du mode de financement : peut-on se satisfaire de la disparition des crédits de base et de la multiplication de financements compétitifs propices au fléchage des moyens vers certaines thématiques ou établissements ?
- Bouleversement des structures de recherche : les UMR, structures collectives de base de la recherche où s’articulent les politiques du CNRS et des Universités, doivent-elles s’effacer au profit d’équipes de recherche regroupées en Labex/Idex pilotés par des boards of trustees (sic) ?
- Bouleversement des structures contribuant à l’élaboration d’une politique scientifique : les responsabilités exercées par la direction du CNRS, le Comité National, les Conseils scientifiques (du CNRS et des Universités), les DU, doivent-elles être confiées au Commissariat Général à l’Investissement (Idex/labex/Equipex), à l’ANR, à l’AERES et au ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur ?

La direction du CNRS, invitée à la deuxième partie de cette AG afin de pouvoir exposer, si elle le souhaitait, la politique scientifique du CNRS, a décliné cette invitation.

Cette assemblée permettra que, sur ces différentes questions, s’expriment collectivement et publiquement les personnes ayant des responsabilités dans la direction des laboratoires, l’exécution de la recherche et le recrutement des personnels.

Pour signer la lettre ci-dessous

Pas de vacances pour le CNRS

La direction du CNRS a fait parvenir aux directeurs d’unités un courrier leur demandant de proposer les thématiques et laboratoires qui bénéficieront de moyens humains lors de la prochaine campagne de recrutement. Cette opération lancée dans l’urgence fin juin suscite nos plus vives inquiétudes car elle vise à modifier dès fin septembre le mode d’organisation des concours de recrutement chercheurs. Jusqu’à présent, un système avait fait ses preuves : les candidats se présentaient sur des thématiques larges et les commissions choisissaient les meilleurs d’entre eux. La politique du fléchage était occasionnelle. La direction du CNRS veut, semble-t-il, la généraliser, tant géographiquement que thématiquement, alors que l’expérience de cette pratique a montré ses limites et ses dangers.

Le recrutement d’un chercheur CNRS engage l’organisme pour au moins 30 ans et un atout du CNRS est sa capacité à investir dans des recherches fondamentales à long terme. Un autre atout est la possibilité de franchir les barrières disciplinaires. Une politique de fléchage systématique s’opposerait à la liberté de créer, indissociable de l’exploration de pistes nouvelles, et à la capacité d’inscrire ses recherches dans la durée et de les faire évoluer en fonction des avancées scientifiques. Vouloir programmer la recherche dans l’espace et dans le temps, dans un contexte de gestion de la pénurie et de rentabilité à court terme, et en encadrant les recrutements, empêcherait l’éclosion de nouvelles idées prometteuses et l’embauche des meilleurs jeunes talents, notre investissement d’avenir.

La "stratégie" qui guide la direction est-elle autre chose que l’application de la volonté du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de concentrer la recherche sur un petit nombre de pôles décrétés d’excellence ? Ces pôles, par définition, ne devraient pas avoir besoin de telles mesures pour attirer d’excellents candidats dans un système de recrutement ouvert. Concentrer les recrutements sur des sites précis, explicitement ou via des fléchages thématiques, modifierait fondamentalement la nature du recrutement scientifique. De fait, cela remplacerait les concours nationaux par un ensemble de concours locaux, annonçant, au-delà des recrutements de jeunes chercheurs, des transformations radicales de l’emploi scientifique.

Le Comité national a été tenu à l’écart de toute cette opération. Après l’avoir privé de toute capacité d’évaluation et de suivi effectif de ses labos, lui retirerait-on maintenant la possibilité même de contribuer à la politique scientifique du CNRS ? Si les directeurs d’unité acceptent de jouer le jeu du "chacun pour soi" (fondé sur la certitude d’être le meilleur et de pouvoir s’en sortir) et ne réagissent pas très vite, on peut redouter que des affectations ciblées de moyens ne suivent et qu’une majorité d’unités se voient alors totalement étranglées, puis rapidement condamnées.

Des questions aussi graves pour l’avenir de la recherche ne peuvent être traitées à la sauvette ou relever de circuits de décision opaques.

Nous soussignés demandons donc aux directeurs d’unité de ne pas répondre à la question de la direction sur leurs souhaits de recrutement avant que n’ait lieu un débat collectif transparent impliquant nos instances représentatives. Nous organiserons une assemblée générale le 8 septembre à l’Université Pierre et Marie Curie (Paris) à laquelle seront conviés les représentants du Comité national.

Nous y défendrons résolument l’idée que le recrutement de chercheurs ne saurait être subordonné aux seules priorités thématiques du moment et à une politique imposée d’aménagement du territoire scientifique. Nous espérons que, de son côté, la direction du CNRS va expliquer clairement quel type de politique scientifique elle compte mettre en œuvre, quelle est sa position sur l’ampleur et la nature des fléchages, comment elle entend coopérer sur ce dossier avec nos instances représentatives. Nous attendons qu’elle se montre ouverte au dialogue sur ces points essentiels.

Mode d’emploi pour la signature : Pour signer il faut remplir les rubriques sur le site de SLR. Après nom et prénom, ajoutez le sigle et numéro de votre unité. Dans la rubrique profession (qui apparaîtra dans la liste comme votre Fonction), indiquez si vous êtes DU, membre du Comité National ou médaillé du CNRS. Attention, votre nom n’apparaitra sur la liste qu’après que vous ayez répondu au message de validation qui doit arriver dans votre boite mail.

Premiers signataires

Monique Arnaud (UMR7095, Conseil scientifique INSU, Médaille d’argent CNRS), Christophe Arnoult (FRE3405), Chantal Astier (UPR3404, CNU Prés. Section 65, Vice-Prés. Université Paris-Sud), Jean-Christophe Auffray (Dir. UMR5554), Nathalie Aussenac-Gilles (UMR5505), Marie-France Bader (Dir. UPR3212), Hélène Barbier-Brygoo (Dir. UPR2355, Médaille d’argent CNRS, CN Section 28), Marianne Barbu-Roth (UMR8158, Dir.-adj. IUPD-INC), Frédéric Barras (Dir. UPR9043, CSI INSB), Joël Barrault (UMR6503), Sophie Basch (Comité national, Bureau Section 35), Yehezkel Ben-Ari (Dir. honoraire INMED, Grand Prix INSERM 2009), Gilles Bergametti (Dir. UMR7583), Olivier Bertrand (Dir. UMR5292), Erwan Bézard (Dir. UMR5293), Joël Biard (UMR6576, Médaille de bronze CNRS), Serge Birman (Dir. UMR7637), Frédéric Boccard (Dir. UPR3404), Joel Bockaert (Membre de l’Académie des Sciences), Pierre Boilley (Dir. UMR8171), Pierre Bongrand (Dir. UMR6212), Jean-François Briat (Dir. UMR5004), Nicolas Brunel (UMR8119), Boris Burle (UMR6155, Lauréat ERC), Michèle Caizergues-Ferrer (Dir. UMR5099), Alessandra Carbone (Dir. UMR7238, CSI INSB), Christopher Carcaillet (UMR5059, CoNRS Section 20), Giacomo Cavalli (Dir. UPR1142, Médaille d’argent CNRS), François Charru (Dir. UMR5502, CoNRS Section 10), Didier Chatenay (Dir FRE 3231, Médaille d’argent du CNRS), Giovanna Chimini (Dir. UMS820), Jean-René Cazalets (Dir. UMR5287), Hervé Chneiweiss (Bureau CSI INSB), Daniel Choquet (Dir. UMR5297, Médaille d’argent CNRS, Membre de l’Académie des Sciences), Anne Christophe (Dir. UMR8554, Médaille de bronze CNRS), Jean-Pierre Claverys (ex-Dir. UMR5100), Xavier Collet (Dir. FED4138), Anne Corval (Dir. USR3456), François Couraud (Dir. ED158 ED3C), Pierre-Olivier Couraud (Dir. UMR8104), Etienne Coutureau (UMR5287, CSI INSB), François Darchen (Dir. UMR8192), David Dauvillée (UMR8576, Médaille de bronze CNRS), Anne Debant (Dir. UMR5237), Anne-Marie Delort (Dir. UMR6504), Jean-Marc Deragon (Dir. UMR5096), Robert Descimon (UMR8558, Médaille d’argent CNRS), Georges Di Scala (UMR5287 CoNRS Bureau Section 27), Philippe Djian (Dir. UMR8601, Dir. IFR95), Isabelle Draelants (Dir. ERL7229), Marc Dreyfus (Dir. UPR9073), Sophie Duchesne (UMR7220, Prés. CSI INSHS), Erick Dufourc (Dir. UMR5248), Bernard Dujon (Dir. URA2171, Institut de France), Christophe Dunand (UM5546), Julien Duval (UMR8209, CoNRS Section 36), Dominique Expert (Dir. UMR217), Alain Eychène (UMR3347, CoNRS Section 22), Michèle Fabre-Thorpe (Dir. UMR5549), Jacqueline Fagard (UMR8158, Dir. GDR3440), François Fajula (Dir. UMR5253), Pierre Fayet (UMR8549, CSI IN2P3, Prés. Comité Français de Physique), Nicole Fiori (Dir. FRE3292, Dir. ED261 ED3CH), Christophe Fonte (UMR7039, CSI INSIS), Didier Fontenille (Dir. UMR5290), Thierry Forveille (UMR5571, CoNRS Bureau Section 17, CSI INSU), Christophe Fouqueré (Dir. UMR70), Yves Frégnac (Dir. UPR2191, Gand Prix Fondation Louis D.), Damien Gaboriau (ex-Dir. UMR5669), Bruno Gasnier (ex-Dir. UMR8192), Christophe Genthon (UMR5183), Philippe Ghez (UMR5814, CoNRS CID42), Gérard Ghibaudo (Dir. UMR5130), Laurence Giavarini (CoNRS Section 35), Bruno Giros (Dir. UMR7224), Martin Giurfa (Dir. UMR5169, CoNRS Prés. Section 27, Médaille d’argent CNRS), Pierre Goldstein (UMR6102), Andrei Gorea (Dir.-adj. UMR8158), Bruno Goud (Dir. UMR144, Bureau CSI INSB, Médaille d’argent CNRS), Jonathan Grainger (Dir. UMR6146, Médaille d’argent CNRS), Boris Gralak (UMR6133, CSI INSIS), Benoît Grébert (Dir. UMR6629), Joseph Gril (UMR5508, CoNRS Section 09, Médaille d’argent CNRS), Hélène Guizouarn (UMR6548, Médaille de bronze CNRS), David Hansel (Dir. LEA FILN, Prés. Société franco-israélienne de Neurosciences, Neurologie et Psychiatrie), Jean-Philippe Heurtin (UVSQ, CoNRS Section 40), David Hicks (UPR3212), André Iteanu (Dir. UMR8170), Alain Israel (Dir. URA2582, CS CNRS, Membre de l’Académie des Sciences), Véronique Izard (UMR8158, Lauréate ERC), Vincent Jaquemond (UMR5534), Philippe Jarne (Dir. UMR5175), Olivier Jean-Jean (Dir. FRE3402), Catherine Jessus (Dir. UMR7622, CoNRS Section 26), Denis Jouan (UMR8606, secr. scientifique CSI IN2P3, Conseil d’administration Université Paris-Sud, Comité enseignement supérieur et recherche de l’Internationale de l’éducation), Bernard Jusserand (UMR7588), Yann Kerr (Dir. UMR5126), Marc-Olivier Killijian (UPR8001, CoNRS Secr. scient. Section 07), Martine Knibiehler (Dir. UMS3039, CoNRS Section 30, CSI INSB), Djimédo Kondo (UMR7190, Dir. ED391, CoNRS Prés. Section 09), Jochen Lang (UMR5248, CoNRS Section 23), Yves Langevin (Dir. UMR8617), Serge Laroche (Dir. UMR8195, Médaille d’argent CNRS), Solange Lavielle (Dir. UMR7203), Jean-Dominique Lebreton (UMR5175, Dir. Labex CeMEB, Médaille d’argent CNRS, Membre de l’Académie des Sciences), Stéphane Lemaire (Dir. FRE3354, Médaille de bronze CNRS), Ana-Maria Lennon-Duménil (UMR144, lauréate ERC), Maud Leriche (UMR5560, CSI INSU), Christine Lescop (UMR5582, Médaille de bronze CNRS, CoNRS Section 01), René Lessire (Dir. UMR5200), Marc Lipinski (Dir.-adj. UMR8126), Bruno Lucas (Institut Cochin, Prés ; Section 24)Joe McIntyre (UMR8194, Dir.-adj. IUPD-INC), Rachid Mahiou (Dir. UMR6002), Pascal Mamassian (CoNRS Section 27), Alain Marty (Dir. UMR8118, Médaille d’argent CNRS), Valérie Masson-Delmotte (UMR8212), Alexandre Matzkin (UMR8089, CoNRS Section 04), Marie-Christine Maurel (Dir. FRE3207), Laurent Mémery (Dir. UMR6539), Claude Meunier (Dir. UMR8119, Dir. IUPD-INC), Pierre Meyrand (UMR5293, Dir. GDR2904, Médailles de bronze et d’argent CNRS), Bénédicte Michel (UPR3404, Médaille d’argent CNRS), Elisabeth Mironescu (Dir. UMR5208), Bruno Miroux (Dir. UMR7099), Hélène Moné (UMR5244, CS CNRS), Tatjana Nazir (Dir. FRE3406), Thierry Nazzi (UMR8158), Henry Neel (UMR 5535, CAP CNRS), Kevin O’Regan (Dir. UMR8158), Irène Passeron (Dir. GDR2838), Paul Pevet (UPR3212, Dir. IFR37), Marc Piechaczyk (Dir. UMR5535), Jean-Philippe Pin (Dir. UMR5203, Médaille d’argent CNRS), Bruno Poucet (Dir. UMR6155, Dir. IFR131, CSI INSB), Claude Prigent (Dir. UMR6061, CoNRS Section 26), Carina Prip-Buus (UMR8104, Médaille de bronze CNRS), Brigitte René (UMR8113, CoNRS Section 30), Alfonso Represa (Dir. INMED), Nicolas Reveyron (Dir. UMR5138), Anne-Lise Rey (CoNRS Section 35), Félix Rey (Dir. URA3015, Médaille d’argent CNRS, Membre de l’Académie des Sciences), Hervé Richard (Dir. UMR6249), Daniel Ricquier (UMR8104, Chef de service Hôpital Necker, Médaille d’argent CNRS, Membre de l’Académie des Sciences), Serge Roche (Dir.-adj. UMR5237), Pascale Romby (UPR9002, Médaille d’argent CNRS), Jean Rosenbaum (Dir. UMS3427), Benoît Rousseau (UMR6607, CoNRS Section 10), Michel Roux (UMR7104, CoNRS Section 24), Arthur Scherf (Dir. URA2581, Médaille d’argent CNRS, Lauréat ERC), François Schmitt (Dir. UMR8187), Sylvie Schneider-Maunoury (Dir. UMR7622), Jean-Luc Schwartz (Dir. FR3381), Marie-Christine Slomianny-Clermont (UMR8576, CoNRS Section 21), Jean-Luc Souciet (UMR7156, Dir. GDR2354), Patricia Sourrouille (UMR5175, Bureau CSI INEE), Nathalie Spassky (UMR8197), Caroline Strube (UMR6231, CoNRS Section 25), Maria Teresa Teixera (FRE3354, Médaille de bronze CNRS, Lauréate ERC), Jean-Marc Thiriet (DU UMR5216), Simon Thorpe (UMR5549, CoNRS Section 27 et Prés. CID44, Conseil AERES), Jean-Jacques Toulmé (Dir. FRE2247), Alain Trautmann (Institut Cochin, CS CNRS, Médaille d’argent CNRS), Antoine Triller (Dir. UMR8197, membre de l’Académie des Sciences, Prix Lamonica 2010), François Tronche (Prés. CSI INSB), Ruffin VanRullen (UMR5549, Médaille de bronze CNRS, Lauréat EURYI), Jean Velours (ex-Dir. UMR5095), Yves Trotter (UMR5549, Dir.-adj IFR96), Philippe Vernier (Dir. UPR3294), Pierre-Paul Vidal (Dir. UMR8194), Thomas Voit (Dir. UMR7215), Florian Waszak (UMR8158, Médaille de bronze CNRS), Sidney Wiener (Dir. UMR7152), Joëlle Wiels (Dir. UMR8126), Francis-André Wollman (Dir. UMR7141, CSI INSB, Médaille d’Argent CNRS), Jean-Claude Zancarini (Dir. UMR5206), Daniel Zytnicki (UMR8119, Prés. Comité d’Ethique Paris Descartes)