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Lettre de la CPU du 26 mars 2012 - n°85

mardi 27 mars 2012

Cneser du 19 mars : la formation initiale et continuée des futurs enseignants mérite mieux

Malgré la demande de treize organisations membres du CNESER de reporter ce point à une séance ultérieure afin de permettre un minimum de concertation, ce projet de texte a été maintenu en dernier point d’ordre du jour. La CPU avait le 16 mars communiqué sa position au ministère et aux membres du CNESER dénonçant la précipitation des deux ministères dans la refonte de ce cahier des charges.

Compte tenu des conditions très difficiles dans lesquelles les universités avaient dû exercer leurs responsabilités et mettre en place les nouveaux masters, la CPU estimait que les étudiants et les équipes universitaires méritaient plus de considération et en tous cas mieux qu’un texte présenté en urgence. L’envoi d’un texte trois jours ouvrables avant la séance du CNESER rendait effectivement impossible la concertation au sein et entre les diverses organisations. Ce manque de concertation préalable et de temps de réflexion a été souligné par toutes les organisations présentes au moment de la présentation du texte par les représentants de la DGESCO. Ces derniers ont justifié l’urgence par le vide juridique que laisse par l’annulation par le Conseil d’Etat des articles des arrêtés du 12 mai 2010 et l’exigence de continuité du service public. Texte souple et ouvert sur l’avenir, marges d’adaptation possible, maintien de l’annexe de l’arrêté de 2010 sur les dix compétences professionnelles, dialogue possible entre Recteurs et universités, reprise des textes déjà existant, tels ont été les principaux arguments avancés par la DGESCO. Ceux-ci ne semblent guère avoir convaincu les membres du CNESER, dont la CPU : ils ont jugé qu’ils n’étaient pas en mesure de travailler sérieusement sur ce texte et ont donc pris la décision de se retirer du CNESER. Deux organisations restées présentes ont finalement voté contre le projet d’arrêté.

Consulter la position de la CPU sur cette question

Les 20 propositions de la CPU aux candidats à la présidentielle

es propositions sont issues des réflexions menées en préparation et lors du colloque annuel de la CPU « l’Université pour l’avenir, Avenir des universités », qui s’est tenu à Marseille les 8, 9 et 10 février 2012. Elles constituent les points essentiels qui, selon les membres de la Conférence des présidents d’université, déterminent l’évolution de notre système d’enseignement supérieur et de recherche à moyen et long terme, et sa contribution au potentiel scientifique et économique de notre pays.

Consulter les propositions ici ou

La CPU soutient le développement du volontariat international en entreprise (VIE)

A l’occasion de la remise du grand prix VIE Monde, Pierre Lellouche, secrétaire d’Etat en charge du commerce extérieur, a présenté le 13 mars une convention de lancement du VIE pro (professionnel) entre la Direction Générale du Trésor, la CPU, le MEDEF, la CGPME, et le cercle Magellan. L’objectif premier de cette nouvelle formule vise à démocratiser le dispositif du VIE en permettant à des jeunes de préparer notamment une licence professionnelle et d’effectuer un VIE à l’étranger.

Le volontariat International en Entreprise est un dispositif de soutien à des entreprises exportatrices françaises géré par Ubifrance, l’Agence Française pour le développement international des entreprises. Il permet aux entreprises françaises de confier à un jeune âgé de 18 à 28 ans, une mission professionnelle à l’étranger durant une période de 6 à 24 mois. Depuis le lancement de cette formule, plus de 35000 volontaires sont partis à l’étranger pour le compte de plus de 4000 entreprises.

La CPU a soutenu ce projet d’étendre cette mesure aux étudiants de licence professionnelle, car à ce jour le dispositif a majoritairement été réservé aux étudiants d’écoles de commerce ou d’écoles d’ingénieurs. Elle a estimé que les compétences des étudiants des universités, qu’ils soient de niveau master ou licence pouvaient activement contribuer au développement des entreprises à l’international. Les universités, comme les entreprises partagent la volonté de former des diplômés capables de s’adapter aux enjeux d’un monde multiculturel, multilingue et en constante évolution.

La convention cadre qui a été signée est destinée à être déclinée entre les universités, les branches professionnelles et Ubifrance pour sa mise en œuvre concrète à travers des conventions spécifiques. De nombreux acteurs devront être mobilisés tant au niveau de l’Etat, des régions que des diverses composantes universitaires telles que les IUT. Une première phase d’expérimentation sera lancée tant dans les secteurs interprofessionnels que dans certains secteurs notamment le tourisme, les transport et logistique, le BTP et la grande distribution. Les universités qui le souhaitent seront invitées à internationaliser et aménager leurs cursus de licence professionnelle afin de permettre à leurs étudiants d’effectuer leur stage en entreprise sous statut de Volontaire International en entreprise. La CPU s’est engagée à sensibiliser les Universités au développement de ce nouveau dispositif.

Consulter la convention cadre relative au volontariat international en entreprise

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