Réussite de l’autonomie des universités : le coût de l’asservissement - Poolp (Toulouse), 7 avril 2012

A Toulouse, il y a quelques jours encore, certains naïfs auraient pu croire à la possibilité d’une remise en question du processus de mise en œuvre du projet UNITI suite à de multiples déclarations -celle du futur ex-président de l’université du Mirail, celle des probables futurs présidents des universités du Mirail et Toulouse III-Paul Sabatier, et aussi celle du vice-président de Toulouse III et contre les dires de Gérard Casamatta, le président du PRES Université de Toulouse, grand artisan et défenseur du projet. Curieusement.

Hier, une pétition intersyndicale réclamait l’organisation d’un referendum pour faire entendre la voix des personnels des 14 établissements impliqués dans le projet UNITI. Vainement.

Hier, dans un article de La Dépêche du Midi, le ministre de l’enseignement supérieur exprimait ainsi la position du gouvernement face à un éventuel différé de l’UNITI, « Nous sommes prêts à leur apporter un premier préfinancement de leur idex et de leur labex (13,9 M€) dès lors qu’ils avancent sur leur projet. La balle est dans leur camps, au bénéfice de tous ceux qui ont fait le succès d’UNITI. Si l’université veut plus de temps, c’est son choix, mais cela retardera d’autant l’arrivée des fonds ». Évidemment.

Hier, 6 avril 2012, le CA de l’Université de Toulouse tenait séance autour de la signature du préfinancement du projet UNITI (IDEX 2), donc à l’approbation du projet et de la forme d’organisation qu’il impliquait, un futur grand établissement. Consciencieusement.

Aujourd’hui, une rumeur court que le CA de l’Université de Toulouse aurait approuvé la signature du préfinancement UNITI, avec le concours probable de ceux-là mêmes qui en recommandaient, a minima, le report. Immanquablement.

Finalement, à Toulouse, le coût de l’asservissement pourrait être (sera ?) de 13,9 M€ !

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