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COMMUNIQUÉ DU SNCS-FSU : RECONSTRUIRE MAINTENANT , le 31 mai 2012

vendredi 1er juin 2012, par Alain

Le SNCS-FSU et le SNESUP-FSU ont répondu le mercredi 30 mai 2012 à l’invitation de la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, qui les a reçus avec son cabinet nouvellement constitué.

Le SNCS a exprimé ses revendications pour les personnels de la recherche scientifique. Elles incluent en particulier des mesures immédiates préalablement à toute concertation :

- la restitution aux organismes de recherche de l’intégralité de leurs missions nationales ;

- la dénonciation des conventions État-IdEx passées précipitamment à quelques jours des élections présidentielles ;

- le retour de l’évaluation des unités de recherche dont l’une des tutelles est un des organismes de recherche, aux instances élues que sont, par exemple, le Comité national de la recherche scientifique pour le CNRS, et les Commissions Scientifiques Spécialisées de l’INSERM ;

- le transfert des crédits non utilisés des financements sur projet (ANR) et du Crédit impôt recherche vers les laboratoires de recherche ;

- la résorption effective de la précarité dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche, après les faux-semblants du protocole Tron et de la loi Sauvadet ;

- la suppression de la prime dite d’excellence scientifique pour revaloriser les traitements de tous les jeunes chercheurs ;

- l’ouverture de négociations sur les carrières, les salaires et la retraite des chercheurs, des ingénieurs et des techniciens.

La ministre s’est refusée à toute annonce préalable à la tenue des Assises de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche prévues pour l’automne 2012. Pratiquement, cela repousserait toute mesure au début de l’année 2013.

Après cinq ans de politique destructrice, le SNCS considère que l’attente n’est pas de mise. Des mesures d’urgence qui n’impliquent aucun texte législatif peuvent être décidées. En l’absence d’annonces concrètes de la part du ministère, le message actuel semble se résumer à la composition du cabinet, qui privilégie les personnalités d’une Conférence des Présidents d’Université ayant accompagné, après 2007, la mise en place de la loi LRU. Un tel message ne peut qu’être reçu avec inquiétude par les organisations syndicales attachées comme le SNCS-FSU à la reconstruction du service public d’Enseignement Supérieur et de Recherche.

Meudon, le 31 mai 2012