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La "loi Fioraso" tombe sur un os. "La toile de l’éducation" - Le Monde 27 février 2013

mercredi 27 février 2013, par Hélène

La contestation contre le projet de loi sur l’enseignement supérieur commence à agiter la Toile.


Glaciation budgétaire.
"On peut estimer à plus de 450 millions d’euros la somme initialement destinée à des activités de recherche et d’enseignement supérieur qui fait l’objet du gel budgétaire en cours, peut-on lire sur le blog La science au XXIe siècle. La recherche scientifique et technologique qu’incarnent des organismes nationaux comme le CNRS reste-t-elle une réelle priorité de la politique gouvernementale ? On peut sérieusement en douter, au vu de la manière dont François Hollande a assumé les transferts de technologie à l’occasion de sa visite d’Etat en Inde."

Mobilisation. Le décor est planté. Et c’est dans ce paysage que les auteurs appellent à redoubler la mobilisation contre le projet de loi sur l’enseignement supérieur défendue par la ministre de l’enseignement supérieur, Geneviève Fioraso. Sur son site, Sauvons l’université ! tient le journal de la mobilisation naissante. Ainsi de cette motion "votée à la quasi-unanimité", le 18 février à l’université Paris-Diderot, par une "AG réunissant plusieurs centaines de personnes – personnels de l’ESR et étudiants" demandant "l’abandon du projet de loi Fioraso sur l’ESR". Les motifs avancés sont multiples, mais, en substance, les contestataires estiment que le projet "entérine voire prolonge les dispositions de la LRU". Et d’appeler à participer à l’AG nationale du 2 mars.


Cneser à quoi
 ? Le cri de victoire de la ministre, qui se prévaut du "soutien inédit" du Cneser (alors que celui-ci n’a pas tranché : 20 pour, 20 contre) agace tout particulièrement sur les campus. Sur son blog, Pierre Dubois se fait l’écho du vote de l’instance représentative. Il s’étonne que la Conférence des présidents d’université ait voté oui alors que les "concessions ministérielles" sont "minimes". "Au final, la loi Fioraso n’est qu’un toilettage superficiel de la LRU, estime Pierre Dubois. Qui peut démontrer le contraire ? La loi LRU II est une mauvaise loi. L’alliance des ex-présidents, nommés auprès de la ministre, du premier ministre, du président de la République, et des instances de la CPU élues en décembre 2012 va élargir, approfondir le fossé entre les décideurs et les personnels enseignants et Biatss."

Le Monde