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Revue de (non) presse de la manifestation de l’ESR devant le sénat - 19 juin 2013

mercredi 19 juin 2013, par Mademoiselle de Scudéry

Loi Fioraso : nouvelle mobilisation des enseignants et chercheurs

Le Point (AFP), 19 juin 2013.

Des enseignants et des chercheurs ont de nouveau manifesté mardi à Paris pour réclamer l’abrogation du projet de loi Fioraso de réforme de l’université, à la veille de son examen au Sénat.

Entre 180 manifestants selon la police et 300 selon les organisateurs ont défilé à l’appel de l’intersyndicale FSU-CGT-FO-Solidaires et de collectifs derrière une banderole réclamant l’"Abandon du projet de loi Enseignement supérieur et recherche. Des moyens pour le service public", entre l’université Pierre-et-Marie Curie et le Sénat où le texte de la ministre Geneviève Fioraso sera débattu mercredi au Sénat.

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Le Parisien (AFP) - idem

18 juin 2013

Le Populaire (AFP) - idem

18 juin 2013

La Montagne (AFP) - idem

18 juin 2013


Bon, ça suffit les copieurs…


Loi ESR : le sénateur et le maire

Article de Pierre Dubois (qui relate l’appel du 18 juin à Strasbourg).


Au Sénat, la loi Fioraso empire

Benoît Delrue, L’Humanité, 18 juin 2013

Le texte arrive à la chambre haute avec des amendements très contestés par l’Unef.

La loi Fioraso continue de susciter la colère. Alors que le débat au Sénat débute demain, l’intersyndicale du supérieur (CGT, FSU, Sauvons l’université) mobilise dès aujourd’hui. Après avoir été adopté sur le fil à l’Assemblée, et suscité un vote négatif des députés communistes et écologistes, le texte a été affublé de nouveaux amendements, déjà contestés par l’Unef. Rapporteure de la loi au Sénat, la sénatrice Dominique Gillot a ainsi fait adopter en commission deux dispositions qui approfondissent le processus de régionalisation. Les communautés d’universités et d’établissements (CUE), créées par l’article 38, intégreraient «  la définition d’un projet d’amélioration de la vie étudiante  ». Ces regroupements régionaux, au nombre de 30 et «  qui ne comportent que 20 % de représentants élus  », rappelle l’Unef, se substitueraient alors aux Crous (centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires), «  dans lesquels siègent plus de 25 % d’étudiants et plus de 30 % de personnels élus  ». L’amendement adopté va jusqu’à «  associer les collectivités territoriales et les Crous aux contrats pluriannuels liant les établissements et l’État  ». Les contrats quadriennaux, passés jusqu’à maintenant entre l’État et les universités, définissent l’offre de formation. Que les «  communautés universitaires  » en soient les nouveaux contractuels inquiète déjà. Ajouter à leurs prérogatives la vie étudiante pourrait signifier la mort du réseau des œuvres universitaires… et retirer une épine du pied de l’exécutif. Le 24  avril, en conseil d’administration du Cnous (centre national des œuvres universitaires et scolaires), l’Unef est en effet parvenue à faire rejeter un gel budgétaire de 20 millions d’euros, voulu par Bercy. «   Si ces amendements venaient à être confirmés, l’Unef serait amenée à revoir son jugement globalement positif [1] sur la loi   », avertit le syndicat.


[1Ouh la la ! Ginette est morte de peur !