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L’alliance Centrale-Supélec ne doit pas se faire aux dépens du personnel ! - Communiqué de presse de la section syndicale FEP-CFDT Supélec - 15 octobre 2013

vendredi 18 octobre 2013, par Elisabeth Báthory

À l’occasion de la cérémonie de passation de pouvoir entre l’ancien et le
nouveau directeur de Supélec (15 octobre 2013 – 17h), les salariés
manifestent leur inquiétude d’une dégradation de leurs conditions de
travail dans le cadre du projet Centrale-Supélec

En novembre 2008, le personnel de Supélec apprend la naissance d’une alliance stratégique
entre Supélec et l’Ecole Centrale Paris, chaque établissement gardant son identité.

Après la création de la marque commune CentraleSupélec en décembre 2011, le personnel est
informé, en novembre 2012, du projet de création d’un nouvel établissement public opérant la
fusion des deux écoles d’ingénieurs.

De 2008 à fin 2012, le personnel de Supélec a été très largement tenu à l’écart des réflexions
stratégiques sur cette alliance, et l’annonce inattendue du projet de fusion des deux
établissements est vécue avec beaucoup d’inquiétude : ce projet implique pour nous, salariés
de Supélec, de profonds changements, avec notamment le passage, à terme, d’un statut privé à
un statut de contractuel de droit public.

La CFDT, seul syndicat représentatif à Supélec, suit avec attention les différentes facettes de
ce projet, en particulier ses conséquences sociales.

En juillet 2013 une pétition signée par une très large majorité du personnel attire également
l’attention de la direction sur les inquiétudes et attentes du personnel.

En septembre 2013, la direction communique une première proposition formelle pour le futur
Grand Établissement CentraleSupélec.

La proposition de la direction concernant les statuts du personnel a été jugée décevante par la
majorité des salariés : aucune certitude sur le maintien du pouvoir d’achat, recours à une
période transitoire qui enlève toute visibilité sur le devenir de conditions de travail telles que
l’évolution des rémunérations ou l’organisation du temps de travail.

À l’occasion de la cérémonie de passation de pouvoir entre le précédent directeur général de
Supélec, A. Bravo, et le nouveau, H. Biausser qui se trouve être par ailleurs le directeur de
l’Ecole Centrale Paris et le futur directeur de CentraleSupélec, la CFDT a appelé les salariés
de Supélec à se rassembler à l’entrée de l’école afin d’accueillir les invités et de les informer
des fortes inquiétudes qu’ils ont pour leur avenir.