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Garder G. Fioraso et la politique qui va avec ? Non merci ! - Dossier SLU, MISE A JOUR du 9 avril 2014

Trop tard… c’est fait !

mercredi 9 avril 2014, par Mam’zelle SLU

PETITION : Le changement à l’Université et dans la Recherche, c’est maintenant ?
À lire ici et à signer là.
À 13h le 9 avril : 8170 signataires.


16h48 - C’est reparti pour un tour...


14h25 - Geneviève Fioraso va devenir secrétaire d’Etat à la Recherche.


La rumeur qui fait peur...

Geneviève Fioraso va rempiler à l’Enseignement supérieur et à la Recherche - La Tribune, 8 avril 2014


8 avril - Comme le signale un collègue « il est fascinant de voir comment cette pétition qui ne parle pas de nomination ministérielle, ni même de telle ou telle personne en particulier, mais d’une politique publique lamentable... se trouve écrasée et réécrite par les commentaires des journalistes en fonction de leurs seuls centres d’intérêts et de leur conception "jeu de petits chevaux" de la vie politique, transformant une révolte anti-politique-publique en fronde anti-personnelle ».


8 avril - Selon plusieurs sources convergentes, il apparaît que Salzmann (président de la CPU), Vincent Berger (Conseiller ESR de Hollande),
quelques hauts administrateurs, et semble-t-il Bernard Carrière (ex-président Strasbourg et conseiller spécial du DGESIP),
seraient montés au créneau pour pourrir la candidature d’Isabelle This Saint-Jean. Le groupe Marc Bloch est à la manœuvre et tient à sa ministre.


Communiqué de presse du SNCS-FSU et du SNESUP-FSU

REMANIEMENT MINISTÉRIEL : POUR LE CHANGEMENT DANS L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET LA RECHERCHE

S’ils enregistrent avec satisfaction que l’enseignement-supérieur et la recherche (ESR) n’ont pas été séparés à l’occasion du remaniement ministériel, le SNCS-FSU et le SNESUP-FSU regrettent cependant que l’ESR disparaisse dans un « grand ministère » de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENESR).

La nomination au secrétariat d’État à l’enseignement supérieur et à la recherche doit être l’occasion d’un réel changement de politique, celui que la ministre sortante n’a pas su porter. […]
À lire intégralement ici


Lettre au ministre.

Groupe Jean-Pierre Vernant - 3 avril 2014 et mise à jour du 6 avril.

[…] Ce sentiment a de plus été renforcé par les pratiques de la ministre elle-même et de son administration qui ont fait preuve d’un très fort autoritarisme. Dans le cadre par exemple des discussions relatives aux regroupements d’établissements universitaires prévus par la loi, Madame la Ministre est allée jusqu’à remettre en cause auprès des universitaires les amendements à la loi ESR du 22 juillet 2013 votés par la représentation nationale[…]

Ajout du dimanche 6 avril :
Contrairement aux rumeurs répandues dans la presse par le cabinet de Mme Fioraso [1], le secrétariat d’Etat n’a pas encore été arbitré. Il nous reste moins d’une journée pour attester du bilan négatif du cabinet Fioraso et, autour de lui, du think thank [sic] Marc Bloch, et exiger un renouveau de la politique pour l’ESR.

[1] Le cabinet Fioraso a en particulier répandu l’annonce que l’UNEF soutenait sa reconduction, [1] ce que le président du célèbre syndicat étudiant a dû démentir dans un communiqué. Les membres du groupe Marc Bloch ont distillé l’annonce, infondée, de la reconduction de Mme Fioraso et de son cabinet, dès la passation de pouvoir rue Descartes.


Sauver le soldat Fioraso ? Non !

P. Dubois, blog Histoires d’université, 5 avril 2014
À lire ici.

Faut-il sauver le soldat Fioraso, souhaiter qu’elle soit nommée Secrétaire d’État à l’enseignement supérieur et à la recherche ? Non et non !!! Les lectrices et lecteurs ne seront pas surpris par ce jugement d’un blogueur qui attendait énormément de l’arrivée de la Gauche au pouvoir. Depuis juin 2012, je ne crois pas avoir pu publier une seule chronique qui ait trouvé positifs une action, une décision, un communiqué, une citation d’une donnée statistique… Et pourtant, j’ai parlé de la Ministre dans 187 chroniques. La loi ESR du 22 juillet 2013 est "une mauvaise petite loi" (155 chroniques sur cette loi). C’est le moment de demander haut et fort le départ de la députée de Grenoble.[…]


ESR : pour un autre agenda politique de gouvernement !

Communiqué de la FERC-SUP-CGT, 4 avril 2014.
C’est là.

[…] Après une première période où la ministre Fioraso n’a pas su restaurer les bases de la confiance avec les personnels de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, il est urgent que le nouveau ministre, Benoît Hamon, mette en œuvre, sans délai, le changement que la communauté universitaire et scientifique attend avec impatience […]


Pétition et jeu participatif : 20 raisons de ne pas reconduire Fioraso

Pascal Maillard, 5 avril 2014 (blog Mediapart)

[…] je propose 5 premières raisons de ne pas reconduire le contrat d’une ministre qui a trahi les promesses de Hollande en prolongeant et en aggravant la politique de Pécresse/Sarkozy. Aux lecteurs de Mediapart de trouver d’autres bonnes raisons. Elles ne manquent pas ! […]

- Deux ans de ministère Fioraso, c’est des dizaines d’universités en déficit, des milliers de postes gelés, des formations et des diplômes en moins et l’assurance d’une augmentation massive des frais d’inscription, lesquels ont déjà augmenté dans les faits, par la multiplication des diplômes d’université (DU) et des masters payants.

- Deux ans de ministère Fioraso, c’est l’université et la recherche au seul service des entreprises et de la rentabilité économique, au détriment du savoir pour tous et d’une société de la connaissance, c’est l’externalisation des tâches et le développement des conflits d’intérêts.

- Deux ans de ministère Fioraso, c’est l’autoritarisme et la force de la bureaucratie au pouvoir, la concertation de façade et le mépris des organisations syndicales et des associations représentatives. C’est la multiplication des effets d’annonce, et un cabinet qui tient la plume des établissements pour écrire leur avenir.

- Deux ans de ministère Fioraso, c’est le développement exponentiel de la précarité dans la recherche, la mutualisation forcée des services, les règles de management importées du privé, la multiplication des cas de souffrance au travail et de harcèlement, le fin programmée des valeurs du Service public.

- Deux ans de ministère Fioraso, c’est la régionalisation et le regroupement forcé des établissements, des Communautés d’universités dirigées par des instances non démocratiques et la liberté des enseignants-chercheurs bafouée.

Lire les commentaires qui ajoutent plein de bonnes raisons !


[1Lire ici l’article d’Educpros « Lobbying anti-Fioraso : une pétition lancée pour un "vrai changement" » et notamment la phrase Dans cette période de lobbying, l’Unef et ses réseaux essaieraient de leur côté de faire pencher la balance du côté de Geneviève Fioraso, d’après certains observateurs. Ce que dément le syndicat étudiant. "Je vais vous décevoir mais l’Unef n’a aucune préférence. Ce qui nous importe, c’est la politique qui va être menée", affirme son président William Martinet. (note de SLU qui n’a pas trouvé trace du communiqué de W. Martinet)