Accueil > Communiqués et textes des syndicats, coordinations, associations, sociétés (...) > Pendant ce temps-là, à Paris 13… 7 juin 2014

Pendant ce temps-là, à Paris 13… 7 juin 2014

samedi 7 juin 2014, par Mademoiselle de Scudéry

Mépris des élus syndicaux et, à travers eux, de tout le personnel de l’Université.

Les élus CGT, FSU, autonome-FO, SGEN-CFDT quittent le CTPE ce matin, vendredi 6 juin.

Le CTPE se poursuit avec deux élus UNSA.

Interrogé sur les graves événements concernant l’IUT De St Denis [1] et le droit d’alerte déposé le 21 mai 2014 par 3 syndicats présents au CHSCT, le président a nié le danger grave et imminent en le qualifiant d’imaginaire.

Il a même généralisé son propos à tous les autres droits d’alerte déposés : « Cela fait plusieurs fois que vous signalez des dangers graves et imminents alors qu’il ne s’est rien passé ». En énonçant de tels propos, le président bafoue le décret de 82 sur les CHSCT. Il a ajouté que, seul, le directeur de l’IUT était en danger. Les personnels de l’IUT de St Denis apprécieront !

Il a menacé les élus en disant que, s’ils continuaient à faire des droits d’alerte infondés, il demanderait, avec les autres présidents d’universités à faire changer la loi. La CPU, lobby contre la sécurité et les conditions de travail des personnels !

Sur les statuts de la COMUE qui était au premier point de l’ordre du jour, le président annonce qu’il est impossible de faire des amendements aujourd’hui. « Vous acceptez ou vous refusez et ce sera pareil au CA. ». Rappelons que les statuts en sont à leur 10ème réécriture, que la dernière version n’a été envoyée que lundi et qu’ils engagent durablement l’avenir de la communauté universitaire.

Vous constaterez comment les représentants des personnels sont considérés dans leurs missions et pourquoi ils refusent de participer à la mascarade de démocratie organisée par la direction de l’Université.

Venez nombreux en discuter à l’AG de mardi 10 juin à 12H30
en amphi 4 de l’Université


Qui a dit ?

« Ma démarche sera participative et collaborative. Je souhaite confier aux
instances élues la force de proposition et la validation des choix
délibérés collectivement. Ecouter, dialoguer, pratiquer la concertation
avant de prendre les décisions et toujours communiquer pour expliquer les
choix, les faire comprendre afin de faciliter et d’encourager l’engagement
de tous dans la vie de l’Université, telle sera ma démarche. »

« Répondre à la nouvelle loi par une exigence de démocratie »

« Mon fonctionnement sera collégial, avec mon équipe, mais aussi avec les
élus de toutes les instances centrales, locales et paritaires »

« En effet, Il est légitime que ce soient les usagers et les personnels
directement concernés qui débattent des aménagements, de la sécurité et de
la vie quotidienne de nos différents campus »

« un respect de la démocratie qui impose l’écoute de toutes les positions
et la prise en compte des opinions dans leur diversité »

« enfin une équipe de direction soudée et dynamique qui débatte
démocratiquement en son sein, avec l’ensemble de la communauté
universitaire, qui recueille les avis et fait partager ses choix. La
démocratie doit vivre dans le dialogue et la transparence. Personne ne
doit se sentir mis à l’écart des décisions qui le concernent »

Qui d’autre a dit « Les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient » ?

Sources : Morceaux choisis de la lettre de candidature, du résumé des
propositions ou du programme résumé de J.L Salzmann - 2008


[1Lire à ce propos l’article de Lucie Delaporte dans Mediapart (abonnés) « Dérive à l’IUT de Paris 13 : un précédent rapport pointait des dysfonctionnements »