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Thierry Coulhon (directeur au Commissariat général à l’investissement) : "L’aménagement du territoire n’est pas un critère de sélection du Grand emprunt" - EducPros, 5 avril 2011

mardi 5 avril 2011

Idex, Labex, Equipex. Les résultats des principaux appels à projets du Grand emprunt tombent un à un, les critiques aussi. Dernière en date et pas des moindres : le président de la CPU (conférence des présidents d’université) a remis en cause le processus de sélection et de répartition des Investissements d’avenir. En charge de ces trois briques clés du Grand emprunt au Commissariat général à l’investissement, Thierry Coulhon répond aux interrogations.

Le processus d’allocation des milliards du Grand emprunt dans l’enseignement supérieur ne manque-t-il pas de lisibilité, comme le dénonce Louis Vogel ?

Je comprends les inquiétudes, il y a un désir d’explication. Mais il était je crois, impossible de faire plus transparent. Tout est public sur le processus de sélection, même lorsque c’est a posteriori comme la liste des membres du jury. Nous faisons exactement ce que nous avons dit qu’on ferait.

Cette politique d’impulsion suit, il est vrai, un calendrier compliqué. Les porteurs ont dû travailler très vite. Mais il s’agit d’une opération complexe qu’il est souhaitable de boucler en moins de deux ans.

Certains s’étonnent de ne pas être dans la première vague de pré-sélection des Idex comme Axel Kahn, soulignant un malentendu sur les critères de choix

Les deux critères les plus discriminants sont connus, il s’agit de la force scientifique et de la gouvernance. Chacun a son importance. Quant à la question : y avait-il un modèle préféré ? La réponse est non. Jean-Marc Rapp, président du jury, précisera cela dans les jours qui viennent, avec un rapport général et des recommandations pour chaque dossier.

De même, le nombre d’appels à projets remportés devait conditionner la sélection à l’Idex. Cela ne semble pas avoir été respecté, lorsqu’on compare par exemple les résultats de Montpellier et Toulouse…

Précisons d’abord que la connexion forte se trouve entre les Labex et l’Idex. Mais il ne s’agit nullement d’un lien algorithmique. C’est une appréciation qualitative du jury. Le nombre de Labex ne peut suffire à caractériser la force d’un site. Concernant Montpellier et Toulouse, ce n’est pas un grand secret de rappeler que Montpellier a, pour l’instant, des difficultés à définir la gouvernance de son site.

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