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Enseignement supérieur : Isabelle This-Saint-Jean et Olivier Maillebuau (PRG) dénoncent l’augmentation des frais d’inscription ! - Communiqué du 10 février 2010

jeudi 11 février 2010

Sur invitation de l’UNEF, Isabelle This-Saint-Jean, ancienne présidente de Sauvons la Recherche (SLR) et candidate aux élections régionales sur la liste de Jean-Paul Huchon a rencontré la communauté universitaire de Dauphine ce mercredi 10 février.

Olivier Maillebuau, président des Jeunes Radicaux de Gauche (JRG) et également candidat en Ile-de-France ainsi que Bertrand Monthubert, Secrétaire National du Parti Socialiste chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche l’accompagnaient.

Suite à un échange enrichissant avec les enseignants-chercheurs de Dauphine, ses étudiants et l’UNEF, Isabelle This-Saint-Jean a de nouveau fermement condamné la hausse des frais d’inscriptions voté par le Conseil d’administration de l’Université Paris-Dauphine le 1er février au soir. Le lendemain, Jean-Paul Huchon, par les voix d’Isabelle This Saint-Jean et de Marie-Pierre de la Gontrie, s’était d’ores et déjà indigné de cette mesure inadmissible et du double discours du gouvernement en matière d’égalité des chances

La réforme prévoit la mise en place de frais d’inscription progressifs, sur le modèle de Science-Po Paris, portant leur montant jusqu’à à 4.000 euros par an, au lieu de 231 euros actuellement.

Isabelle This-Saint-Jean a dénoncé : "un projet dangereux qui aura pour seule conséquence d’interdire aux étudiants les plus modestes d’accéder aux masters de Dauphine par l’installation d’une véritable barrière sociale par l’argent".

Isabelle This-Saint-Jean souhaite que Valérie Pécresse, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche s’explique : " Madame Pécresse s’est refusé à dénoncer cette augmentation scandaleuse. Elle se cache derrière la saisine du Conseil d’Etat chargé de vérifier la légalité de cette proposition alors que c’est elle-même qui a autorisé il y a quelques mois de telles dérogations en changeant le statut de l’Université de Dauphine et en créant les masters de grand établissement qui échappent justement aux règles communes relatives aux frais d’inscription. Demander au Recteur de vérifier la légalité de la décision de Dauphine relève donc de l’affichage. A croire que Valérie Pécresse adhère, au fond, à ce projet.’’

La mise en place de ces frais d’inscription va à l’encontre des missions de service public de l’État et met un coup d’arrêt supplémentaire à la démocratisation de l’enseignement supérieur, alors même que le diplôme constitue la meilleur arme face au chômage.

A l’inverse des politiques menées par Madame Pécresse, le projet Huchon 2010 place au centre de ses priorités la démocratisation de l’enseignement supérieur et l’élaboration d’une carte des formations fondée sur la coopération entre universités et écoles en garantissant à tous un accès équitable sur tout le territoire. Jean-Paul Huchon et ses co-listiers s’engagent à offrir à tous les conditions de la réussite, notamment en finançant des expérimentations innovantes de tutorat et de parrainage dans les universités, une mutuelle de santé et 20.000 logements pour les jeunes.