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Victoire au CNESER d’élèves syndicalistes contre la direction de l’ENS. Etudiant-e-s et personnels doivent continuer le combat contre la répression, la précarité et l’amélioration des conditions de travail ! - Communiqué de Solidaires Etudiant-e-s, 15 avril 2014

mercredi 16 avril 2014

En 2010/2011 un conflit social contre la précarité a secoué l’ENS Ulm. La grève des personnels
précaires, l’occupation des locaux de la direction et la solidarité sans faille des étudiant-e-s et des
travailleurs/ses au sein d’un mouvement autogéré soutenu par les syndicats ont permis d’obtenir une
victoire. De nombreux CDI ont été signés immédiatement et quelques titularisations ont eu lieu un
peu plus tard.

Suite à ce conflit, quatre élèves syndicalistes de SUD Etudiant (à l’époque !) et de la FERC Sup CGT
contestaient au CNESER (Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche) les
sanctions disciplinaires (trois avertissements et un blâme) qui avaient été prononcées à leur
encontre. Ils ont obtenu satisfaction. Il s’agit d’une petite victoire contre la répression des
mouvements sociaux et pour les libertés syndicales dans l’Enseignement supérieur et la recherche.

L’année dernière deux personnels de l’ENS, syndiqués à la CGT, avaient aussi gagné au Tribunal
administratif face à la direction de l’ENS qui leurs avait infligé des sanctions disciplinaires suite au
mouvement social. Mais il ne faut pas oublier que la répression ne prend pas que des formes
juridiques et elle n’est pas la même selon qu’il s’agit d’élèves normaliens ou de personnels
salariés...
Elle peut prendre des formes plus insidieuses et elle s’abat encore au quotidien sur
d’anciens grévistes. Si des avancées ont eu lieu suite au mouvement, les personnels de l’ENS
doivent encore lutter pour leurs conditions de travail et pour que la direction respecte tous ses
engagements (comme la fin du harcèlement dans les services, le fait de signer un CDI pour les
personnels ayant trois ans d’ancienneté ou la titularisation dans les postes pérennes).

La précarité à l’ENS et dans la fonction publique en général ne pourra se résorber que par
des titularisations massives que seules les luttes pourront imposer. Pour cela les
travailleurs/ses et les étudiant-e-s doivent continuer à se battre ensemble contre la répression,
la précarité et pour l’amélioration des conditions de travail et d’étude.