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Information CGT réforme ESPE (section syndicale de l’ESPE Aquitaine) - 2 février

lundi 12 février 2018, par Martine

Information importante à l’attention des personnels, des étudiants et des stagiaires des ÉSPÉs,et à l’attention des futurs étudiants des ÉSPÉs

Nous vous transmettons ci-dessous quelques informations très importantes sur les intentions du Ministre Blanquer quant à l’avenir des ÉSPÉs et de la formation des enseignants/CP. Ces informations proviennent entre autres des discussions en cours à ce sujet au niveau du Ministère et des « bruits » convergents au niveau du Réseau national des ÉSPÉs. Schématiquement, voici le projet BLANQUER :

- Le schéma actuel serait largement revu (place du concours, déroulement de la formation, statut des admissibles qui seront "contractuels", etc.), non pas pour l’améliorer mais pour en accentuer les défauts. Selon plusieurs sources, les épreuves d’admissibilité des concours seraient placées en fin de L3, puis
les admissibles suivraient les 2 ans de formation MEEF (M1 et M2) avant de passer les épreuves d’admission en fin de M2 (ce qui est pire que le concours exceptionnel de 2014). Puis les lauréats des concours et du master seraient (enfin) stagiaires à temps complet pendant leur première année d’exercice (l’équivalent du T1 actuel). Il y aurait environ 110% d’admissibles par rapport à l’admission.
Ceux qui seraient dégoûtés pendant ces 2 années de galère ? Les 10 % de pertes...

- Pour un master en alternance, il est évoqué une rémunération de contractuel de 450€ pour le M1 en alternance et de 900€ pour le M2 toujours en alternance. À comparer avec le traitement que touchent actuellement les fonctionnaires stagiaires en M2 (autour de 1400 € pour débuter).

- L’alternance imposerait une responsabilité d’un tiers-temps en M1 et d’un mi-temps en M2, éventuellement annualisé, notamment en lien avec la mise en place de la semestrialisation des enseignements au lycée. Bien sûr, sous statut contractuel. Le but est clair : faire des économies... et peut-être préparer la précarisation généralisée dès que le statut de fonctionnaire aura sauté ou aura été davantage fragilisé.

- On mesure le désastre au niveau des ÉSPÉs : si elles n’accueillent que les admissibles, ces écoles vont perdre de gros effectifs, sans être sûrs d’être impliquées dans la préparation de l’admissibilité en L3 ou entre L3 et concours (une année « blanche » consacrée à la préparation est-elle envisageable, pour allonger encore le parcours du combattant des étudiants ?).

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