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Communiqué de l’intersyndicale de l’Université de Clermont-Ferrand (5 janvier 2009)

mercredi 7 janvier 2009, par Elie

COMMUNIQUE DE L’INTERSYNDICALE DE L’UNIVERSITÉ BLAISE PASCAL
(Agec, Snesup, Sncs, Sud Education, Sud Etudiant, Unef)

Le quorum du Conseil d’administration de l’Université Blaise Pascal du 5 janvier 2009 n’a pas été atteint du fait des mauvaises conditions de convocation, pendant la session d’examens, empêchant les élus étudiants et certains professeurs d’être présents.

De ce fait, le budget n’a pu de nouveau être soumis au vote, après le blocage du CA du 12 décembre (La Montagne du 17 décembre 2008).
Concernant le budget 2009, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a annoncé pour l’Université Blaise Pascal une augmentation en trompe l’¦il de 3,4%, inférieure dans les faits à l’inflation, d’autant plus que de nouvelles charges vont peser sur l’université du fait du plan licence par lequel cette augmentation va être largement absorbée. L’augmentation du budget de Clermont II est bien inférieure à l’augmentation nationale moyenne qui est de 6,5% : pour exemple, l’augmentation pour Clermont I est de 11,9%. L’opacité sur les critères employés par le Ministère, qui soulève la protestation de nombreuses universités, nécessite des éclaircissements.

Selon la dotation 2009 du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, l’université Blaise Pascal perd également 6 postes, s’engageant ainsi dans une spirale descendante qui devrait être compensée par la modulation des services et par des dépenses supplémentaires pour rémunérer des personnels précaires ou des entreprises extérieures.

Dans cette situation, la lettre de cadrage pour le budget 2009 proposée par Nadine Lavignotte propose « une diminution de 5% de la charge budgétaire totale ».

Dans un contexte inquiétant de remise en cause des concours, de menaces sur certaines filières, de dégradation des statuts et des conditions de travail des personnels, l’intersyndicale proteste vigoureusement contre un budget de déclin qui destinerait l’université à devenir à moyen terme un collège universitaire.