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Motion du congrès de l’université de Toulouse le Mirail (12 février 2009)

samedi 14 février 2009, par Laurence

Les trois conseils de l’Université de Toulouse II-Le Mirail ainsi que le
CTP, réunis en Congrès le 12 février 2009, condamnent la mise en place
d’une politique d’affaiblissement structurel de l’enseignement et de la
recherche, la précarisation des personnels de toutes catégories,
enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs, BIATOSS et ITA,
notamment au travers de l’individualisation des carrières, de la mise en
place du nouveau contrat doctoral et des suppressions d’emplois. Cette
politique menace les conditions de vie, la formation et l’avenir des
étudiants. La Coordination Nationale constate que toutes ces
contre-réformes résultent de la loi LRU et du pacte sur la Recherche. En
conséquence, elle demande en urgence que la communauté universitaire et
le monde de la recherche soient consultés sur une
nouvelle loi garantissant démocratie, collégialité, indépendance,
liberté et égalité entre les universités et les domaines de recherche,
accès de tous au savoir, car l’Université n’est pas une entreprise et le
Savoir n’est pas une marchandise.

Le Congrès de Toulouse II-Le Mirail, d’autre part, ne se satisfait pas
de la « médiation » confiée à la présidente du comité de suivi de la loi
LRU, Mme Bazy-Malaurie. La ministre et le gouvernement doivent retirer
les textes et les dispositifs contestés par une immense majorité de la
communauté universitaire, pour le devenir du service public
d’enseignement supérieur et de recherche.

Le congrès réitère ses exigences :

- de retrait du projet de décret modifiant le statut des
enseignants-chercheurs ;
- de retrait du dispositif gouvernemental de démantèlement de la
formation des
enseignants et des concours ;
- de rétablissement des emplois supprimés au budget 2009, et de la mise
en place
d’un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires. Il réaffirme
son refus de la
précarité.
- d’arrêt de la casse du CNRS et des organismes de recherche.