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Dossier : Projet de loi de finances 2013 Enseignement supérieur et recherche. "Le jour d’avant".

samedi 29 septembre 2012, par Jara Cimrman

Le 28 septembre 2012, le projet de loi de finances 2013 a été rendu public par le gouvernement. Avant vote par le Parlement, le budget de l’ESR est présenté à la hausse à hauteur de 2,2 % (compte non tenu de l’inflation). Inutile de préciser (l’expérience est une douleur…) ce que la présentation officielle (reproduite ici intégralement) nous inspire.
Ce dossier recense par ailleurs les compte-rendus et analyses que cette annonce officielle suscite.
SLU suivra avec attention le débat budgétaire, y compris dans ses détails techniques.

Communiqué MESR - 28 septembre 2012
Une priorité : favoriser la réussite de tous les étudiants, investir dans la recherche et l’innovation


Source MESR

Le Conseil des ministres a examiné ce matin le projet de loi de finances pour 2013.
Dans un contexte difficile qui exige de tous efforts et responsabilité, les moyens du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (M.E.S.R.) progressent de 514 millions d’euros, soit + 2,2 %, pour atteindre 22,95 milliards d’euros.
Ce projet de budget place la réussite étudiante, la recherche et l’innovation au cœur de l’agenda du redressement. Les moyens supplémentaires dont bénéficie le ministère sont directement ciblés sur les grandes priorités annoncées par le Président de la République et le Gouvernement.
Le budget 2013 en matière de réussite étudiante
Le budget 2013 permettra notamment :

- de présenter enfin un budget sincère en matière de bourses, avec une progression de 140 millions d’euros permettant de financer le 10e mois ;

- d’engager de manière volontaire le chantier gouvernemental en matière de logement étudiant, avec une dotation de 20 millions d’euros supplémentaires par rapport à 2012 ;

- de mener le chantier de la réussite en 1er cycle, grâce à 1 000 emplois nouveaux dans les universités ;

- de reconduire en 2013 les moyens alloués aux universités auxquels s’ajoutent les crédits destinés aux 1 000 emplois nouveaux ;

- d’accélérer les projets immobiliers en cours et d’achever dans de bonnes conditions le contrat de projet Etat-Régions 2007-2013, avec un volume de crédits en hausse de 47 millions d’euros ;
d’amplifier la dimension internationale de l’enseignement supérieur, en encourageant la mobilité des étudiants et des enseignants.
Le budget 2013 ne peut combler en une seule année toutes les impasses héritées d’une autonomie universitaire assise sur des bases fragiles et souvent insincères, mais il permet :

- de stabiliser la situation des établissements avec un accompagnement renforcé,

- d’aborder la révision du système d’allocation des moyens entre
universités, prévu pour 2014, dans de bonnes conditions.

Le budget 2013 en matière de recherche et d’innovation
Le budget 2013 va permettre de mettre en œuvre :
le maintien de tous les emplois, scientifiques, administratifs et techniques de la recherche publique avec le renouvellement de tous les départs ;
un rééquilibrage dans le financement de la recherche entre les appels à projets et les crédits récurrents ;
un effort spécifique en faveur de la recherche technologique, point de rencontre des transferts entre organismes de recherche et entreprises innovantes, PME et ETI des filières industrielles ou des filières émergentes (énergie, TIC, biotechnologies...) ;
la réaffirmation de l’ambition européenne et internationale de la recherche, avec notamment la progression des contributions françaises aux organisations internationales et aux grands programmes partenariaux, en particulier avec l’Europe.
Le budget 2013 au cœur de l’agenda du redressement de notre pays

Ce projet de budget 2013 constitue une première réponse aux inquiétudes qui n’ont cessé de croître au cours de ces dernières années chez les jeunes et leurs familles, mais aussi chez les personnels des universités et des organismes de recherche, face à un système de moins en moins lisible et fragilisé par une compétition systématique pour l’accès au financement.
Il réaffirme le choix national en faveur d’un enseignement supérieur public de grande qualité accessible au plus grand nombre et d’une recherche publique forte et porteuse d’avenir.
Plus que jamais, le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche est au cœur de l’agenda du redressement de notre pays.



Sur les sites des organisations représentatives du personnel de l’ESR :
SNCS


Sur les blogs, et en particulier :
Sur le blog d’Henri Audier
Sur le blog de Pierre Dubois
Sur le site du Café pédagogique

Sur les sites de presse spécialisée :
Sur le site d’Educpros :

Sur les sites de presse généraliste :
Sur Mediapart (extraits) : Education nationale, justice : deux ministères « prioritaires »
Priorité des priorités, l’éducation nationale est l’un des rares postes à échapper à l’austérité générale. Le budget passe de 62,21 milliards au PLF 2012 à 64,01 milliards pour cette année, soit +2,92 %. Avec une augmentation prévue d’ici 2015 de 6,93 %.
Avec 43 000 recrutements d’enseignants prévus pour 2013, soit plus du triple des recrutements de 2012, la rue de Grenelle met les bouchées doubles pour remettre des moyens humains dans l’éducation. Derrière ce chiffre impressionnant – qui pose de façon brutale la question de la crise des vocations –, 22 100 postes correspondent aux remplacements des départs en retraite et qui, budgétairement parlant, ne correspondent à aucune création de poste. Ce sont donc 21 350 postes qui seront ouverts lors d’une deuxième session de concours organisée en juin. Ils représentent 11 476 ETP (équivalent temps plein) puisque ces personnels recrutés seront pour moitié en formation dans les nouvelles écoles supérieures du professorat et de l’éducation.
À cela s’ajoutent 500 créations de postes de non-enseignants : auxiliaires de vie scolaire, médico-social, administratifs. Les 6 000 emplois d’avenir professeur, proposés à ceux qui se destinent au métier d’enseignant, coûteront 31 millions d’euros. Soucieux de ne pas trop apparaître comme les enfants gâtés du gouvernement, les conseillers de Vincent Peillon rappellent que le budget de fonctionnement du ministère sera lui soumis au même régime que les autres : – 5 %.
Pour lire l’article en intégralité

Les Échos
Le Monde
Le Nouvel Obs :
« intelligo.fr »

Sur les sites des syndicats étudiants :
Unef