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Dépêche de l’Education : réactions des présidents d’université et de deux syndicats de chercheurs au budget 2009

Samedi 27 septembre 2008

mardi 30 septembre 2008, par Laurence

Voici les réactions de la Conférence des présidents d’université et de deux syndicats de chercheurs après la publication du projet de budget pour 2009 :

- Michel Lussault, l’un des porte-paroles de la Conférence des présidents d’université (CPU) :

C’est un budget encourageant, qui apportera sans aucun doute des moyens nouveaux aux universités, pratiquement à la hauteur de ce qui était attendu.

Il y aura des augmentations budgétaires concrètes dans tous les étalissements. On pense qu’il y aura environ 170 M d’euros supplémentaires qui arriveront en +budget frais+ dans les universités, en dotation et pour le plan Licence. Ca fait très longtemps qu’on n’a pas eu une augmentation de ce genre, ça fait plus d’1,5 million d’euro par établissement".

Un bémol : les non-renouvellements de 900 départs en retraite. Il aurait fallu un moratoire pour cette année au moins. Le gain, pour le ministère, ne va pas être extraordinaire, en revanche l’impact symbolique va être fort".

- Jean-Luc Mazet, secrétaire général du Syndicat national des chercheurs scientifiques (SNCS-FSU) :

"On a un budget 2009 qui est encore pire que ce qu’on aurait pu imaginer par rapport au budget pluriannuel 2009-2011. Pour nous, c’est un véritable massacre.

Le plan pluriannuel d’1,8 milliard d’euros supplémentaires sur 5 ans devait être révisé en cas de choc d’inflation. Or nous avons pour 2008 un choc d’inflation et le plan n’est pas révisé.

Les 200 millions d’euros consacrés aux carrières des chercheurs correspondent, compte tenu de l’inflation, à une diminution de 1 à 2% du pouvoir d’achat.

Le Crédit impôt recherche est une véritable imposture. On en retrouve à peine le quart dans l’augmentation des investissements du privé. Les trois-quarts sont de l’argent mis dans le sable alors qu’on en a besoin dans la recherche publique."

Daniel Steinmetz, du Syndicat national des travailleurs de la recherche scientifique (SNTRS-CGT) :

"Il n’y a plus de politique scientifique en dehors de la réponse aux appels d’offre.

Nous demandons au gouvernement de nous recevoir pour discuter du relèvement des salaires d’embauche et de la création d’un véritable plan pour l’emploi afin de résorber la précarité".