Accueil > Université (problèmes et débats) > La loi LRU > Actions contre la LRU (2007-2008) > Appels et Motions de l’Assemblée Générale de l’ENS (site Ulm)

Appels et Motions de l’Assemblée Générale de l’ENS (site Ulm)

18 octobre - 6 décembre

vendredi 7 décembre 2007, par Mathieu

3Motion de l’Assemblée Générale de l’ENS (site Ulm) du 06/12/20073

La loi dite "Libertés et Responsabilités des Universités" (LRU) généralise le financement dirigiste par des fonds privés, remplace les postes de fonctionnaires par des CDD et CDI, constitue un recul de la démocratie universitaire, et encourage l’arbitraire du président d’université. On ne peut se satisfaire d’amendements dans l’application de cette loi : elle doit être abrogée !
- Nous appelons l’ensemble des syndicats d’étudiants, de lycéens, de IATOSS, de l’enseignement supérieur, de la recherche et des personnels du secondaire, et les associations participant à la mobilisation à exiger l’abrogation de la LRU

- Nous appelons à toute action décidée en Assemblée Générale pour empêcher l’application de la LRU

- Nous demandons le rétablissement des 22800 postes supprimés dans la fonction publique en 2008, dont les 11200 postes dans l’Education Nationale, et l’augmentation des salaires et du point d’indice de la fonction publique

- Nous refusons la casse de l’Education Nationale qui est en cours d’élaboration (commission Pochard) et laisse présager l’instauration de l’autonomie des établissements scolaires (dans le même esprit que la LRU) et la fin des concours nationaux d’enseignement (CAPES, Agrégation) et des statuts associés

3Communiqué de l’Assemblée Générale de l’ENS du 16/11/20073

La loi dite "Libertés et Responsabilités des Universités" (LRU) généralise le financement dirigiste par des fonds privés, remplace les postes de fonctionnaires par des CDD et CDI, constitue un recul de la démocratie universitaire, et encourage l’arbitraire du président d’université. On ne peut se satisfaire d’amendements dans l’application de cette loi : elle doit être abrogée !

- Nous appelons l’ensemble des syndicats d’étudiants, de lycéens, de IATOSS, de l’enseignement supérieur, de la recherche et des personnels du secondaire à exiger l’abrogation de la LRU et à cesser toute négociations avec le gouvernement. Seule la coordination nationale est légitime pour représenter le mouvement.

- Nous souhaitons l’organisation d’une manifestation nationale pour réclamer l’abrogation.

- Nous appelons à toute action décidée en Assemblée Générale (blocage des CA...) pour empêcher l’application de la LRU.

- Nous affirmons notre soutien à la grève reconductible dans les transports et plus généralement à l’ensemble des salariés en grève. Nous appelons à soutenir financièrement les cheminots en grève, en constituant une caisse de grève que nous verserons au dépôt de la Porte d’Orléans.

- Maintien des régimes spéciaux et 37, 5 annuités pour tous

- Nous condamnons l’ensemble des violences policières

- Nous appelons à une Assemblée Générale à 12h30 mardi prochain, et nous invitons les étudiants de Jourdan à y participer.

– augmentation des salaires et du point d’indice de la fonction publique

– rétablissement des 22800 postes supprimés dans la fonction publique en 2008, dont les 11200 postes dans l’Education Nationale

Solidarité avec les grévistes des transports !

Il faut soutenir le mouvement de grève contre la suppression des régimes spéciaux. Ce n’est pas une question de morale ou de principes. C’est une nécessité politique, c’est l’intérêt de l’immense majorité des salariés de ce pays. En effet, si le mouvement des cheminots et des agents de la RATP venait à s’épuiser, il serait extrêmement difficile pour tous les salariés de se défendre contre les attaques qui sont d’ores et déjà programmées tant par le gouvernement que par le MEDEF. Au contraire, si autour de ce mouvement se crée une dynamique victorieuse, il sera possible non seulement de mettre un coup d’arrêt aux attaques répétées contre tous les régimes de retraite, mais aussi de défendre les services publics, et notamment l’université et la recherche, dont la LRU organise la subordination aux intérêts marchands.

Pour tenir une grève longue, qui peut permettre de faire céder le gouvernement, les grévistes ont besoin d’un soutien financier.

C’est pourquoi, nous, étudiants, élèves, doctorants, professeurs de l’ENS, personnels administratifs et techniques, chercheurs et ingénieurs mobilisés contre la LRU, invitons tous les élèves stagiaires et tous les enseignants de l’école à donner l’équivalent d’une journée de salaire lors de la mobilisation du 20 novembre, et tous ceux qui le souhaitent à faire un geste, puis à venir remettre collectivement la somme ainsi collectée aux machinistes du dépôt de Montrouge, situé porte d’Orléans.

3Appel de l’AG de l’ENS (site Ulm) du 08/11/20073

L’assemblée générale réunie à l’ENS le 08/11/07 et rassemblant une soixantaine de personnes considère que la loi dite "Libertés et Responsabilités des Universités" (LRU) constitue un recul de la démocratie universitaire, encourage l’arbitraire du président d’université, remplace les postes de fonctionnaires par des CDD et CDI et généralise le financement dirigiste par des fonds privés. En conséquence, elle demande l’abrogation de la loi LRU. On ne peut se satisfaire d’amendements dans l’application de cette loi. C’est pourquoi, nous ne reconnaissons aucune légitimité à l’UNEF pour représenter le mouvement contre la LRU et pour négocier quoi que ce soit avec le gouvernement au nom de ce mouvement. La coordination nationale est le seul organe habilité à représenter ce mouvement.
Nous appelons l’ensemble des syndicats d’étudiants, de lycéens, de IATOSS, de l’enseignement supérieur, de la recherche et des professeurs du secondaire à exiger l’abrogation de la LRU et à cesser toute négociation avec le gouvernement. C’est sur cette revendication que la mobilisation doit se construire et qu’il faut appeler à la grève.

3Appel de l’AG de l’ENS (site Ulm) du 18/10/20073

Sarkozy et son gouvernement sont en train de mener des attaques extrêmement graves contre les travailleurs et les jeunes. Sa stratégie est claire : c’est diviser pour régner. Seule une riposte d’ensemble des travailleurs et des jeunes pourra donc les faire reculer et imposer :

- Abrogation de la loi “Libertés et Responsabilités des Universités” !

- Défense des régimes spéciaux de retraite !

- Défense du statut de la fonction publique. Rétablissement des 22000 postes supprimés !

- Contre la privatisation de la sécurité sociale. Abrogation des franchises médicales !

- Abrogation des lois anti-immigrés d’Hortefeux, abrogation de la loi CESEDA !

- Abrogation du CNE, de la Loi sur l’Egalité des Chances !

L’expérience de 2003 montre que la tactique des journées d’action isolées et épisodiques ne pourra faire pas gagner . Seule la grève interprofessionnelle reconductible jusqu’à la satisfaction des revendications mènera à la victoire. Pour cela, nous appelons l’ensemble des syndicats à refuser de participer aux négociations avec le gouvernement et à préparer dans l’unité la mobilisation.
Sur la base de cet appel, l’AG mandate des délégués :

- à la coordination interprofessionnelle du 18 octobre à 18h à la Bourse du Travail

- à la coordination des jeunes du 18 octobre au CICP

- à la coordination des Universités le 20 octobre à Toulouse