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Exemples de cas types illustrant les pertes qu’imposerait l’adoption du projet de retraites à points - Communiqués du SNESUP, 4 et 18 décembre 2019

jeudi 19 décembre 2019

Et ces calculs supposent la continuité des carrières, impliquent un point d’indice sans dévaluation et que l’âge pivot de la retraite ne soit pas modifié.

Et au fait, Macron n’avait-il pas promis ses propres simulateurs pour le 18 décembre ? Ah mince, c’était hier !
On attend.

Exemple 1 : une femme, Maître de conférences, avec 3 enfants : elle accuserait une perte de pension brute de 42% ou -1540 € de pertes mensuelles (entre la retraite actuelle et le projet de Réforme 100% à points)

Exemple 2 : un homme, Maître de conférences, une perte de pension brute de 33,5% ou -1191€ de pertes mensuelles

Exemple 3 : une femme, Professeur des Universités, une perte de pension brute de 33% ou -996€ de pertes mensuelles

Exemple 4  : un homme, Professeur agrégé, une perte de pension brute de 22% ou -543 € de pertes mensuelles

Exemple 5  : une femme, Professeur certifiée.

Pour lire le détail de ces cas types et utiliser les simulateurs proposés sur le site du SNESUP.


Paris, le 18 décembre 2019 _

Cher et chère camarade,

Après celle du 5 décembre, la journée de grève et de manifestation
interprofessionnelle d’hier a une nouvelle fois été une grande réussite.

Entre 800 000 personnes et 1,8 millions de personnes ont défilé dans les
rues, dans plus de 260 cortèges organisés, pour dire clairement « NON à
la réforme ! ». Dans toutes les villes universitaires, de nombreux/ses
collègues et étudiant·es se sont engagé·es au sein de cortèges FSU
fournis ou derrière des banderoles d’établissement.

Nous ne devons pas relâcher la pression et renforcer la mobilisation et
les actions pour maintenir et augmenter le rapport de force. Une date de
mobilisation nationale interprofessionnelle sera rapidement fixée pour
le mois de janvier.

Le SNESUP-FSU appelle à continuer à organiser des assemblées générales
largement ouvertes, des actions de grève et de manifestation partout où
cela est possible, notamment le 19 décembre par des mobilisations
locales, et à se rapprocher des intersyndicales et collectifs de
mobilisation locaux pour s’inscrire dans les différentes actions
organisées jusqu’à la fin de l’année. A cet effet, le SNESUP-FSU a
d’ores et déjà déposé un préavis de grève jusqu’au 16 janvier 2020.
Vous trouverez ci-jointe la lettre-flash n°68 qui précise ces
éléments.

Bonne lecture et à très vite !

Salutations syndicales,

Anne Roger et Christophe Voilliot, co-secrétaires généraux
Philippe Aubry, Secrétaire général adjoint

Pas de trêve jusqu’au retrait - Lettre flash N°67

Hier, mardi 17 décembre, la journée de grève et de manifestation interprofessionnelle a une nouvelle fois été historique.

Même si le gouvernement tente par une communication mensongère d’en réduire la portée, il n’a échappé à aucun·e observateur/trice un tant soit peu honnête que les cortèges ont été encore plus fournis que ceux de la journée du 5 décembre. Entre 800 000 personnes et 1,8 millions, selon les sources, ont défilé dans les rues, dans plus de 260 cortèges organisés, pour dire une nouvelle fois « NON à la réforme ! ».

L’intersyndicale interprofessionnelle réunie mardi soir a appelé, en l’absence d’annonce du retrait de la réforme, à ne pas relâcher la mobilisation et à ne pas répondre à la demande d’une éventuelle trêve durant les vacances de Noël. Elle appelle l’ensemble du monde du travail et la jeunesse à poursuivre et renforcer la grève, y compris reconductible là où les salarié-es le décident, pour maintenir et augmenter le rapport de force (voir communiqué intersyndical ici).

Dans cette dynamique, le SNESUP-FSU appelle à continuer à organiser des assemblées générales, des actions de grève et de manifestation partout où c’est possible, notamment le 19 décembre par des mobilisations locales, et à se rapprocher des intersyndicales et collectifs de mobilisation locaux pour s’inscrire dans les différentes actions organisées jusqu’à la fin de l’année. À cet effet, le SNESUP-FSU a d’ores et déjà déposé un préavis de grève jusqu’au 16 janvier 2020.

Il appelle en particulier les camarades de la région parisienne à participer à « l’inauguration populaire du Campus Condorcet : Pour une Université ouverte ! » qui se déroulera ce vendredi 20 décembre à 11h - Place du Front Populaire à Aubervilliers (métro Front populaire). Les conditions de travail, nos retraites, la future loi de programmation pluriannuelle de la recherche et la précarité dans l’ESR y seront notamment à l’ordre du jour, voir infos ici.

Si le gouvernement reste sourd, une nouvelle journée nationale de mobilisation interprofessionnelle devrait être organisée à la rentrée. Il convient donc de l’inscrire dès à présent dans le calendrier et de la préparer activement d’ici-là.