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Grande-Bretagne : le financement privé des universités remis en cause par l’affaire du fils Kadhafi, EducPros 8 mars 2011

mercredi 9 mars 2011

À l’heure où le régime Kadhafi vacille, les généreux dons financiers de son fils acceptés par la prestigieuse London School of Economics (LSE) suscitent bien des remous outre-Manche. Fortement encouragées à chercher des financements privés, les universités britanniques se montrent parfois peu regardantes sur leur provenance. Cette attitude soulève une question éthique et morale de taille : les institutions d’enseignement supérieur britanniques publiques peuvent-elles accepter tout et n’importe quoi ? Et à quel prix ?

"Je suis responsable de la réputation de LSE et elle a souffert de mon erreur de jugement", a déclaré Sir Howard Davies, l’ex-directeur de la London School of Economics, en démissionnant jeudi 3 mars 2011. En effet, en 2009, après avoir suivi un PhD dans la prestigieuse université, l’un des fils de Kadhafi, Saïf Al-Islam – on l’accuse d’ailleurs d’avoir payé un "nègre" pour rédiger une partie de sa thèse – a signé un contrat de 2,6 millions d’euros avec LSE. En échange de l’argent, l’école s’engageait dans un programme de formation des fonctionnaires de l’État libyen. Faisant suite aux protestations des étudiants de LSE la semaine dernière, l’école s’est engagée à attribuer les fonds déjà reçus (350.000 €) à des bourses d’études destinées à des étudiants d’Afrique du Nord.

La LSE n’est pas la seule en cause

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