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Les lycées d’Albi et de Toulouse renvoient chez lui l’envoyé de Sarkozy (LibéToulouse, 30/03/2009)

mardi 31 mars 2009

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30/03/2009

Les lycées d’Albi et de Toulouse renvoient chez lui l’envoyé de Sarkozy

RÉFORME DES LYCÉES. Tout directeur de Sciences-Po Paris qu’il est, il y aura des trous dans la copie que Richard Descoings doit remettre au président Sarkozy au mois d’octobre prochain.

Ce lundi matin déjà, les professeurs du lycée Bellevue à Albi ont boycotté sa réunion. Cette après-midi, c’est une trentaine de lycéens et étudiants qui ont empêché la rencontre qu’il devait avoir avec 120 chefs d’établissement de l’Académie au lycée Rive Gauche à Toulouse

Si Sarkozy n’est pas tout à fait Charlemagne inventeur de l’école, Richard Descoings est en tout cas son missi dominici. Il parcourt le pays de France pour y préparer la réforme du lycée concoctée par le gouvernement. La tâche peut s’avérer ingrate.

La banderole barrant l’entrée du lieu de réunion laissait peu de place à la négociation : “Vous n’êtes pas le bienvenu”. De bonne composition, l’homme est tout de même venu à la rencontre des manifestants pour tenter d’engager le dialogue.

Sauf que personne, dans la chaîne humaine interdisant l’entrée du lycée Rive gauche, ne semblait disposé à faire causette. « On est là pour montrer à M. Descoings que sa réforme, on n’en veut pas », déclare Florian Gély, porte-parole de la coordination des lycéens de Toulouse.

« Cela fait un an et demi que le gouvernement ne veut pas entendre nos revendications. Ce qu’on veut, c’est plus de moyens pour le lycée, 25 élèves par classe, pas de concurrence entre les lycées et pas de suppression de postes », ajoute-t-il.

Il y a les Sciences politiques et la pratique politique. Le rapport de forces n’était peut-être pas du côté de Richard Descoings, ce lundi. En sciences politiques appliquées, cela s’appelle ne pas insister. La réunion a été tout bonnement annulée.

LAb. et GLv.