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« Nous sommes là pour défendre une université souhaitée par tous les étudiants », LibéOrléans, 10 avril 2009

samedi 11 avril 2009

Pour lire cette brève sur le site de LibéOrléans

« Nous sommes là pour défendre une université souhaitée par tous les étudiants »

UNIVERSITÉ. Une cinquantaine d’universitaires ont occupé, vendredi midi, l’Hôtel Groslot d’Orléans (annexe de l’hôtel de ville). Une autre cinquantaine de professeurs, étudiants, personnels et élus d’opposition municipale occupait la place de l’Étape. Tous souhaitaient alerter l’opinion publique sur leur revendication première : l’abrogation de la loi Pécresse. « Nous sommes là pour défendre une université souhaitée par tous les étudiants », a expliqué Gwendoline, étudiante en deuxième année de droit. « L’assemblée générale de ce matin a voté le principe de nuits d’occupation, de blocages et l’organisation de cours alternatifs ». (vidéo à regarder sur le site de LibéOrléans)

Conf presse univ orleans
envoyé par LibeOrleans
Cette occupation intervenait quelques heures seulement après l’envoi aux médias d’un communiqué de la présidence indiquant qu’à l’issue d’un vote électronique, 71% des 2000 étudiants, professeurs et personnels (sur un effectif total de 15500 personnes) s’étaient prononcés pour la reprise des cours. Un scrutin rejeté par les grévistes (voir les vidéos ci-dessus). « J’appelle à la reprise des cours dans toutes les composantes de l’établissement le mardi 14 avril à 8 heures », a précisé Gérald Guillaumet, le président de l’université, dans un mail adressé à l’ensemble de la communauté universitaire.

Un résultat accueilli à bras ouvert par le syndicat de droite UNI dans un tract titré « la démocratie a parlé » : « Ce vote illustre parfaitement ce que l’UNI dénonçait depuis plusieurs semaines déjà : un blocage tenu par une poignée de jusque boutitses ».

Après des pourparlers avec Florent Montillot, adjoint du maire UMP d’Orléans en charge de la sécurité, les policiers qui bloquaient l’accès du site ont permis aux journalistes d’assister à une conférence de presse des universitaires.

Mourad Guichard

> À lire : le témoignage de Baptiste Chapuis, conseiller municipal socialiste, présent dans l’enceinte de l’Hôtel Groslot.