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Les campus de l’université Lyon 2 fermés 24 heures après des échauffourées, VousNousIls, 28 avril 2009

mardi 28 avril 2009

La présidence de l’université Lyon 2 a décidé de fermer mardi pour la journée ses deux campus au lendemain d’échauffourées lors d’un vote des étudiants sur une levée du blocage de l’université.

Dans un communiqué, la présidence a lancé mardi soir un "appel solennel à une présence massive sur les deux campus" dès mercredi matin "des étudiants et des personnels".

En matinée, elle avait justifié la fermeture des campus "pour protester contre les violences commises lors du vote, très graves", par souci de "rétablir le calme afin de préparer la réouverture de l’université".

Plus de 80% de votants s’étaient exprimés lundi en faveur de la levée du blocage de l’université Lyon 2, sur le campus des berges du Rhône, à l’issue d’un vote à bulletin secret marqué par une forte abstention (85%).

Les étudiants grévistes avaient annoncé qu’ils boycotteraient la consultation organisée par la présidence de l’université autour de la question "êtes-vous favorable à la levée du blocage ?".

Des étudiants et des individus cagoulés avaient tenté d’envahir la salle où se déroulait le scrutin, avant de jeter des fumigènes et meubles en direction des bureaux de vote, sans cependant faire de blessés.

Cinq étudiants de la faculté avaient été interpellés lundi soir à l’extérieur du campus et placés en garde à vue.

La garde à vue de deux d’entre eux a été prolongée mardi soir et les trois autres remis en liberté, a-t-on appris de source policière.

Les deux gardés à vue doivent être déferrés au parquet mercredi après-midi dans le cadre d’une comparution immédiate pour "violences et dégradations", selon la même source.

Selon un communiqué du syndicat étudiant UNEF, les "débordements" d’étudiants ont "entraîné une réaction violente et disproportionnée des vigiles" mandatés par l’université, "qui ont notamment lancé des bombes lacrymogènes sur les étudiants".

Le syndicat, qui a réclamé "la libération des étudiants interpellés", a mardi après-midi participé à une manifestation devant le commissariat de Lyon où certains des gardés à vue étaient détenus.


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