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"Et pourtant à Lyon, les inscriptions ne baissent pas", Le PROGRES le 07.05.2009

vendredi 8 mai 2009

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L’inquiétude monte désormais sur l’avenir des étudiants, mais aussi des universités. Elle est exprimée en particulier par les nombreux étudiants étrangers, qui craignent d’avoir suivi une année en France « pour rien ». Mais aussi par les présidents d’université soumis à une forte concurrence pour attirer les meilleurs étudiants. Les grandes écoles se ruent déjà sur le filon de la recherche qui apporte son lot de postes et de crédits européens.

Dans les quatre universités grévistes de Paris, le nombre de pré-inscriptions a chuté de 46 000 à 36 000 par rapport à 2008. Des universités où les grèves et blocages sont récurrents depuis trois ans comme celles de Toulouse II, Nantes et Rennes perdent 3 000 à 4 000 étudiants par an. Beaucoup de parents d’élèves de terminale regardent de près la carte de France des facs grévistes et les demandes de dossiers pour les BTS et les IUT abondent. À Lyon-2 en revanche, le blocage n’a pas dissuadé les futurs bacheliers de s’inscrire. À la grande surprise de l’université, 3 557 personnes ont choisi cette université en premier vœu, soit 32,4 % de plus qu’en 2008 !

La question des effectifs est en effet suivie de près au ministère de l’enseignement supérieur : le nombre d’étudiants conditionne celui des postes d’enseignants et de chercheurs ainsi que les budgets. Certaines facs pourraient perdre très gros en 2010...