Mirail : le président et les bloqueurs campent sur leurs positions - LibéToulouse, 18 mai 2009

UNIVERSITÉ. Panneaux de chantiers montés en barricades aux entrées : le déblocage par des ouvriers protégés par des CRS ce samedi 16 mai de la faculté du Mirail n’aura duré qu’une journée.

En effet, dans la soirée de ce dimanche 17 mai, les bloqueurs ont à nouveau repris l’initiative dans le conflit qui rentre dans sa seizième semaine.

Daniel Filâtre, le président de l’université espère toujours organiser une session d’examen fin juin, tandis que les partisans de la validation automatique campent sur leurs positions.

Résultat : l’ambiance se tend de jour en jour. « Ça part en vrille. Cela risque de mal se finir », pronostique Marie, une étudiante venue aux nouvelles ce lundi 18 mai sur le campus.

11h00. Fac du Mirail. « On ne parle pas à la presse, attendez l’un des porte parole de l’assemblée générale », indique Sébastien aux journalistes présent à l’entrée de l’Arche, le bâtiment occupé par les bloqueurs de l’Université.

Côme, 20 ans, l’un des dits porte paroles, étudiant en deuxième année de licence d’histoire, improvise un point presse. « Daniel Filâtre a tenté de briser la grève en faisant débloquer la fac, dit-il. C’est un coup de bluff qui n’entame pas notre détermination à obtenir la validation automatique des examens et l’abrogation de la réforme. Nous ne lâcherons pas même au risque de passer pour les derniers des mohicans ».

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