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Universités : la répartition des moyens doit être "plus juste" (Sénat) -NousVousIls, 16 juillet 2009

jeudi 16 juillet 2009

Le système d’allocation des moyens aux universités, dit "Sympa", déjà critiqué par certaines d’entre elles, doit être "amélioré pour 2010" afin de devenir "plus juste" et d’être "mieux accepté", selon un rapport d’information sénatorial rendu public mercredi.

"La répartition opérée par Sympa nécessite d’être améliorée pour 2010 afin de rendre le système plus juste et mieux accepté par les universités", selon une note de presse du rapport d’information des sénateurs Philippe Adnot (non inscrit) et Jean-Léonce Dupont (Union centriste).

Concernant le volet "activité" de cette répartition, il faudra "mieux comptabiliser les étudiants accueillis par les universités, en particulier les doctorants, les étudiants en médecine, les étudiants des IUFM", prônent-ils.

Mais aussi "mieux appréhender les coûts de formation au regard de l’environnement (les coûts fixes sont plus élevés pour des universités de petite taille) ou des caractéristiques de leur cursus (la pondération des étudiants en IUT nécessite d’être revue, le modèle actuel conduisant à une diminution sensible des moyens)", ajoutent-ils.

Le volet "performance" doit connaître une "accélération de la construction et de la mise en place des critères relatifs à l’insertion professionnelle des étudiants", afin de pouvoir "comparer objectivement les données produites".

S’agissant de la recherche, les sénateurs jugent que "le débat sur l’efficience des universités en matière de recherche, lancé notamment par la CPU" (Conférence des présidents d’universités) est "légitime".

"Compte tenu des différences d’encadrement qui existent entre les universités, ces dernières n’ont pas les mêmes capacités de recherche. Il serait donc pertinent d’examiner les résultats des universités en matière de recherche au regard des moyens dont elles disposent", estiment-ils.

Enfin, s’agissant des enveloppes nationales de crédits, ils écrivent qu’un "rééquilibrage se révèle nécessaire entre les niveaux licence et master".

La première année de mise en place de Sympa "a retenu des crédits identiques, ce qui est contestable, compte tenu du coût a priori plus élevé du niveau licence qui comprend plus d’étudiants et une année de plus de formation que le master. Un rééquilibrage doit être négocié pour 2010", selon le texte.


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