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Le Snesup trouve le barème pour payer les enseignants-chercheurs trop flou - NousVousIls, 19 août 2009

mercredi 19 août 2009

Le Snesup-FSU, premier syndicat du supérieur, a estimé mardi que le "référentiel" pour rémunérer les enseignants-chercheurs pour les tâches autres que les cours et la recherche était une liste "vague" et que le chiffrage n’était pas un barème national.

Tout en reconnaissant qu’"une part de ses demandes a été prise en compte", le Snesup "déplore" dans un communiqué "le choix du ministère de réduire le référentiel à une liste courte et aux intitulés trop généraux".

"Dans un tel cadre, la mise en oeuvre de ce référentiel risque d’être sujette à interprétation et d’exposer les intéressés à l’arbitraire local", craint le syndicat.

Ce référentiel a été publié vendredi au Journal officiel, dans un arrêté qui fait suite à la réforme du statut des enseignants-chercheurs.

"Concernant le chiffrage des tâches, hormis les rares cas où une réglementation nationale est incontournable, l’absence de toute référence à un calcul national renvoie aux établissements le soin de quantifier le forfait horaire local associé aux tâches ainsi listées".

"Faute de financement correspondant, sachant aussi le contexte du sous-encadrement de l’Université et de ses différents secteurs, la prise en compte des tâches en application de cet arrêté se traduira par un creusement des inégalités (entre) établissements comme entre collègues ou entre secteurs d’un même établissement", regrette le Snesup.

Aussi réclame-t-il "une reprise des discussions pour faire évoluer ce référentiel".

Celui-ci va permettre de rémunérer les professeurs et maîtres de conférence des universités pour une palette d’activités : suivi de stage, élaboration d’un module de formation à distance ou pilotage de projets pédagogiques. Auparavant, au regard de la loi, ces activités qui s’étaient pourtant développées dans les universités, ne pouvaient être considérées que comme du bénévolat, seuls les cours et la recherche proprement dits étant rémunérés.

Au ministère de l’Enseignement supérieur, on indique qu’"un comité de suivi va être instauré pour suivre la mise en application" du référentiel "l’adapter si cela s’avérait nécessaire".


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