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Vote à l’université : une "évolution naturelle" selon Pecresse - NousVousIls, 29 septembre 2009

mardi 29 septembre 2009

La ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a apporté son total soutien lundi à la proposition de loi UMP sur l’autorisation du vote électronique aux élections universitaires, y voyant "une évolution naturelle" et un gage de "transparence".

Le texte du député UMP Arnaud Robinet, dénoncé par la gauche, a été jugé irrecevable dans sa quasi-totalité par le président PS de la commission des Finances, Didier Migaud, car il entraîne, selon ce dernier, une nouvelle charge pour l’Etat.

Cette proposition de loi, examinée lundi soir, pose "une question simple : voulons-nous que l’université donne, à travers les élections étudiantes, l’image de la modernité et de la transparence ? Voulons-nous qu’elle devienne un exemple à suivre ? Eh bien, je vous réponds oui", a lancé Mme Pécresse.

En réponse à M. Migaud, elle a souligné que le vote électronique était "une solution in fine moins coûteuse pour nos universités", de l’ordre de "15%" en moins.

Avant d’asséner : "je suis venue vous dire que je rétablis ces articles" déclarés irrecevables "en reprenant mot pour mot le texte que vous aviez adopté" en commission des Affaires culturelles.

Il s’agit selon la ministre d’une "évolution naturelle" et "de nombreuses instances l’utilisent déjà pour leurs élections professionnelles", comme le CNRS ou la SNCF.

Elle a également mis en avant les "nombreuses vertus" du vote électronique. C’est notamment un "moyen d’augmenter considérablement la participation aux élections étudiantes". "Qui peut aujourd’hui se satisfaire d’un taux de participation de 15% dans les universités ?", a-t-elle interrogé.

Mme Pécresse a également noté que "les étudiants ne sont pas toujours présents sur les campus" et, surtout, que le vote électronique est "un moyen d’assurer plus de transparence dans le système, une meilleure information des électeurs, une plus grande égalité dans l’accès au vote". Elle a ainsi rappelé "un florilège de manoeuvres électorales".

"Vous ne voulez plus que des soupçons pèsent sur la démocratie étudiante. Je partage votre souhait. Ces soupçons sont autant de raisons qui éloignent les 2 millions d’électeurs potentiels des urnes. Nous avons le devoir de laisser aux universités qui le veulent le choix de recourir à une solution de vote sécurisée, moderne et transparente dans son déroulement !", a-t-elle lancé en direction des députés UMP.

Avec ce texte, "chaque université est libre de choisir le mode d’élection qu’elle retient : elle a le choix entre le vote papier traditionnel ou le vote électronique". "La proposition de loi n’oblige personne. Elle offre simplement aux universités une solution nouvelle", a-t-elle encore affirmé.


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