Accueil > Revue de presse > Georges Haddad, directeur de l’enseignement supérieur à l’Unesco : "Les (...)

Georges Haddad, directeur de l’enseignement supérieur à l’Unesco : "Les universités de classe mondiale ne sont pas forcément le modèle à suivre par tous les établissements" - Educpros, 6 octobre 2009

mercredi 7 octobre 2009

L’Unesco, qui organise sa conférence générale du 6 au 23 octobre 2009, entend consolider son rôle dans le domaine de l’enseignement supérieur. Financements publics et privés, rankings, universités de classe mondiale, etc. Le directeur de la division de l’enseignement supérieur de l’Unesco, Georges Haddad, un Français, nous explique le positionnement de l’organisation sur ces thèmes qui font actuellement débat dans l’enseignement supérieur.

Propos recueillis par Maëlle FLOT

Quelle place occupe l’Unesco dans le secteur de l’enseignement supérieur ?

L’ampleur et le succès de notre seconde Conférence mondiale sur l’enseignement supérieur ont prouvé que seule notre organisation pouvait susciter un tel engagement participatif. De nombreux États membres nous ont d’ailleurs fait confiance : la France a été l’un des pays les plus généreux, aux côtés notamment de l’Allemagne, du Brésil, de la Corée du Sud, de la Suède et de la Suisse.

Cette année, nous lançons une initiative pilote avec quelques pays volontaires – en Amérique latine, en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est – sur l’état de leur enseignement supérieur afin d’élaborer des actions concrètes. Notre rôle consiste également à initier, à encourager et à renforcer les réseaux de coopération universitaire, à l’image de notre programme phare UNITWIN/Chaires Unesco.

Vous proposez, sur votre site Web, un portail des institutions reconnues de l’enseignement supérieur, des informations fournies par les États eux-mêmes. Dans le même temps, vous vous êtes inquiété, lors de la Conférence mondiale, de la tendance actuelle qui voudrait faire des universités de classe mondiale le modèle absolu à ­suivre par tous. N’y a-t-il pas là une contradiction ?

Pour lire la suite :


Voir en ligne : http://www.educpros.fr/detail-artic...