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Six syndicats demandent une autre place pour les concours d’enseignement - VousNousIls, 16 octobre 2009

vendredi 16 octobre 2009

Six syndicats de l’enseignement scolaire et supérieur ont réclamé vendredi dans une lettre ouverte aux ministres Luc Chatel (Education) et Valérie Pécresse (Supérieur) de changer la place des concours d’enseignement prévus en master 2 par des décrets contestés adoptés cet été.

"Le positionnement de l’admissibilité de tous les concours à l’issue de l’année de master 1 permettrait de lever nombre d’hypothèques", écrivent les responsables des syndicats de l’enseignement scolaire Sgen-CFDT, SE-Unsa et SNUipp-FSU, du supérieur Snesup-FSU et Sup Recherche-Unsa, et de l’Unef, la première organisation étudiante.

La réforme de la formation des enseignants prévoit de recruter les futurs enseignants des écoles, collèges et lycées au niveau master 2 (bac+5) et que la formation incombe aux universités, et non plus aux IUFM, via ces masters.

Des décrets contestés publiés le 28 juillet ont "imposé" la place des concours en master 2, ce que ces syndicats voudraient voir changer.

Placer l’admissibilité des concours en fin de master 1 aurait plusieurs avantages, selon eux : "éviter à de nombreux jeunes de s’engager dans une année de formation qui se terminerait sans débouché correspondant réellement à leur formation", "permettre aux étudiants non admissibles de se réorienter, sans attendre, vers d’autres M2", permettre aux universités "de maintenir une diversité de l’offre de formation en M2 que l’inscription massive d’étudiants dans la seule filière des +métiers de l’éducation+ risque de mettre en danger", permettre "à tous les étudiants admissibles de pouvoir bénéficier d’un stage" en responsabilité devant classe, "éviter de concentrer dans la même demi-année la totalité des épreuves du concours et la validation terminale du master".

Changer la place des concours est "nécessaire pour engager de réelles négociations sur le contenu" de la réforme de la formation des enseignants, concluent les signataires de la lettre.

A noter que le Snes-FSU, premier syndicat des professeurs de collèges et lycées, n’est pas signataire de cette lettre. Il est plutôt favorable au concours en master 2.


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