Le campus Sciences Po (Reims) est né

Le campus Sciences Po (Reims) est né

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On en parlait depuis longtemps. La convention entre la Ville, la Région, le Département et la Fondation nationale des sciences politiques pour la création d’un campus de Sciences Po à Reims, a été signé hier matin par Adeline Hazan, Jean-Paul Bachy, René-Paul Savary et Richard Descoings.

Par cette convention, Sciences Po s’engage à ouvrir, à la rentrée 2010, un collège consacré aux relations transatlantiques dans une première phase complétée par d’autres formations. Si les États-Unis et le Canada constituent la zone géographique principale de recrutement, dans le cadre d’un programme de convention d’éducation prioritaire, le campus accueillera aussi des élèves de la région en liaison avec le conseil régional et l’Éducation nationale, notamment par le biais de journées portes ouvertes.

Le campus ouvrira ses portes à la rentrée 2010, avec 80 étudiants pour monter en puissance jusqu’en 2015 et atteindre 1 800 étudiants. Dans un premier temps, l’accueil se fera dans l’aile sud de l’ancien collège et dans des locaux de la Maison associative.

Sciences Po s’engage à participer à la vie universitaire et culturelle locale par le biais de ses activités de formation initiale, de formation continue et de ses activités scientifiques afin de développer la connaissance scientifique des enjeux des relations transatlantiques.

Dans la mesure du possible, ces projets seront ouverts au public. Un effort particulier sera aussi consenti en direction des élèves de Rms et de l’université.
Dès 2010, l’établissement organisera des colloques, conférences et expos ouvertes au public.
Bien sûr, pour l’enseignement, Sciences Po compte aussi s’appuyer sur les enseignants chercheurs de Reims.
Enfin, un fonds documentaire bilingue de 20 000 ouvrages sera constitué progressivement (une dépense globale de 700 000 €).

Les trois collectivités se sont engagées à participer financièrement à part égale au fonctionnement de ce campus à concurrence de 450 000 € la première année, 590 000 € en 2010, 730 000 € en 2011, 1,8 M€ en 2012, 2,8 M€ en 2013, 4 M€ en 2014, 5 M€ en 2015 et 5,4 M€ en 2016 et les années suivantes.
Ça parait cher, mais c’est tout de même moins onéreux que Vatry avec, on l’espère, de meilleures retombées.

Alain MOYAT