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Profs non-remplacés, pourquoi ça coince - Libération, 21 janvier 2010

vendredi 22 janvier 2010

Les site de Pôle Emploi en dit long : « Lycée d’enseignement général recherche un(e) professeur(e) des Sciences de la terre. Niveau : licence. Début de contrat le 1er février 2010. » Ou, deux lignes plus bas : « Au sein d’un collège, vous enseignez les lettres, vous êtes titulaire d’une licence de lettres. il s’agit d’une vacation. Le contrat est renouvelable. CDD de 7 jours. Débutants acceptés. »

Si établissements et rectorats en sont réduits à jouer la carte des petites annonces, c’est que, faute de remplaçants disponibles, ils ne savent plus comment pallier les absences. La moindre gastro peut aujourd’hui virer à la situation de crise dans les écoles, collèges et lycées, laissant les élèves sans prof d’histoire-géo ou anglais. Au point que la FCPE (parents d’élèves), a ouvert à la rentrée dernière sur son site une page spéciale, baptisée Ouyapacours, pour recenser les absences non remplacées des profs.

Setant monter la colère, le ministre de l’Education Luc Chatel a annoncé hier vouloir développer un « partenariat » avec Pôle Emploi, de même que le recours à des profs retraités ou à des étudiants recalés au concours. Un « cruel aveu de carence », assènent les syndicats, qui alertent sur le problème depuis des mois.

« Garderie »

En principe, en cas d’absence, les chefs d’établissement peuvent compter sur des roues de secours, selon le cas de figure. Si l’absence est de plus de deux semaines (maladie longue, formation, congé maternité...), ils se tournent vers un vivier d’enseignants remplaçants, les « TZR » (Titulaire zone remplacement). 50.000 titulaires souvent jeunes, répartis par zone géographique. Si l’absence est courte, la direction est censée se débrouiller avec les moyens du bord, soit en demandant à l’un de ses enseignants de remplacer au pied levé son collègue absent (en heures sup), soit en embauchant un contractuel, souvent étudiant, mais aussi documentaliste, chercheur en fin de carrière...

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Voir en ligne : http://www.liberation.fr/societe/01...