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Des milliers de profs dans la rue contre « l’école au régime sec » - Le Parisien, 30 janvier 2010

samedi 30 janvier 2010

Entre 8000 et 10 000 enseignants ont manifesté ce samedi à Paris pour dénoncer les suppressions de poste et la réforme du lycée.

Près de 10 000 enseignants (8000 selon la police), venus de toute la France, ont manifesté ce samedi après-midi à Paris entre la place Denfert-Rochereau (XIVe) et Sèvres-Babylone (VIIe). Défilant derrière une banderole proclamant « Pour la réussite de tous. Stop aux réformes de régression ! Stop aux suppressions de postes ! », les syndicats protestaient notamment contre le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite.

Pour le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, « le fait qu’il y ait des milliers de personnes venues de toute la France montre qu’il y a un problème persistant et une volonté militante de rassembler ». Outre la FSU, la CGT Educ’action, le SNALC-CSEN, le SNLC-FAEN, les lycéens de la FIDL, les professeurs de sciences économiques et sociales de l’APSES avaient aussi appelé à la mobilisation.

Au milieu des banderoles et des ballons se trouvait un chameau, « pour montrer que l’école est au régime sec et que la réussite des élèves n’est pas un mirage », a expliqué Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU, premier syndicat des professeurs des écoles. L’animal, stoïque malgré la fanfare jouant à sa suite, devait accompagner les manifestants tout au long du parcours.

La réforme du lycée contestée

Parmi les revendications, « l’abandon » de la réforme de la formation et du recrutement des futurs enseignants (écoles, collèges, lycées) « et la négociation d’une toute autre réforme ». Les syndicats du second degré, la Fidl et l’UNL s’opposent également à la réforme du lycée qui doit s’appliquer à la rentrée 2010 pour la classe de seconde. Les textes de cette réforme ont été publiés jeudi au Journal officiel.

« La réforme du lycée montre ses limites, au vu des programmes mis en place, notamment celui de SES. On invite le ministre (de l’Education) à remettre à plat tous les programmes et en discuter avec la communauté éducative », a expliqué Antoine Evenou, de l’UNL.

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