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Comment la loi de programmation (LPpR) entend financer la recherche par la baisse de nos cotisations retraite, et autres questions - Groupe JP Vernant, 24 juillet 2020

vendredi 24 juillet 2020, par Mariannick

À lire intégralement ici.

La loi de programmation de la recherche repose sur un dispositif ternaire :

  • L’article 18 de la loi sur les retraites prévoit la baisse des cotisations retraite payées par l’Etat comme part socialisée de nos salaires.
  • Cet argent, prélevé de nos salaires socialisés, est reversé pour partie en “revalorisation” indemnitaire, pour partie en budget de l’Agence Nationale pour la Recherche (ANR), et pour partie en Crédit d’Impôt Recherche (CIR).
  • La narration faisant de ce financement de la recherche par nos cotisations retraite un investissement “historique” permet d’acheter l’adhésion nécessaire à faire passer l’accroissement de la précarité par le système de chaires de professeur junior (Tenure Track) et de CDI de mission, qui procèdent d’une dérégulation des statuts et des modalités de recrutement.

Nous détaillons ici ce dispositif, sous forme de questions et de réponses.

Si la démonstration pourra ici sembler technique, il suffirait à des journalistes de poser trois questions au ministère pour l’établir :

  • quelle est l’évolution programmée du budget du ministère sur les dix prochaines années, compte tenu des deux lois, sur les retraites et sur la recherche ?
  • quelle est l’évolution programmée de la masse salariale d’une université sur les dix prochaines années, compte tenu des deux lois, sur les retraites et sur la recherche ?
  • comment évoluera le crédit d’impôt recherche dans les dix prochaines années, du fait de la loi de programmation sur la recherche ?

la suite détaille et met à jour…