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46 universités, l’ENS-LSH, l’ENS-ULM bloquent les maquettes (13 février 2009)

samedi 14 février 2009, par Laurence

Aix-Marseille (PRES : universités Paul Cézanne, de Provence, de la Méditerranée), Arras (université d’Artois), Avignon (université des Pays du Vaucluse, PRES Aix-Marseille), Besançon (université de Franche-Comté), Bordeaux 1, 2, 3 (PRES), Brest (université de Bretagne Ouest), Caen, Clermont-Ferrand (université Blaise Pascal), Dijon (Université de Bourgogne), Grenoble 3, La Réunion, Le Mans, Lille 1, Limoges, Lyon 1, 2, 3 (PRES), Marne-La-Vallée, Montpellier 2, Montpellier 3, Mulhouse (université de Haute-Alsace) Nantes, Nîmes, Orléans, Paris 1, Paris 2, Paris 3, Paris 4, Paris 7, Paris 8, Paris 10, Paris 12, Paris 13, Pau, Rennes 2, Rouen, Saint Etienne (PRES de LYON), Strasbourg, Toulon, Toulouse 1, Toulouse 2, Tours.

45 universités, l’ENS-LSH, l’ENS-ULM (voir ci-dessous).

CA bloqués ou annulés : Bordeaux 4, Metz, Nancy 1, Nancy 2, Poitiers, Angers, Poitiers. Clermont 2 (le 13 février 2009).

Le CA de Paris 11 a voté la remontée des maquettes de master enseignement, contrairement à la motion du CEVU, mais les porteurs de maquette ont tous démissionnés.

Rennes 1, aucune composante n’a remonté les maquettes et le CEVU a été bloqué pour éviter un coup de force présidentiel.

Seuls susceptibles de remonter des maquettes : Amiens, Grenoble 1 et 2, Reims, Versailles-St- Quentin. De fait, le 19 février 2009, le CA de Grenoble 2 (université Pierre Mendès France) a voté la remontée des maquettes grâce aux deux seules voix, celle des deux élus P.S. de Grenoble siégeant.


MOTIONS VOTÉES PAR LES CA (à compléter)

Clermont-Ferrand

Le Conseil d’administration de l’Université Blaise Pascal, réuni le 16 janvier 2009, demande le retrait de la réforme actuelle de tous les concours de recrutement aux métiers de l’enseignement. Cette réforme est inapplicable en l’état, pour des raisons techniques et déontologiques. De plus, elle allonge le temps d’études non financées, ce qui pose des problèmes sociaux.
Le Conseil d’administration affirme son refus de transmettre au Ministère les maquettes de Master, et demande la mise en œuvre immédiate d’une véritable concertation avec l’ensemble de la communauté universitaire.
12 pour, 6 contre, 3 abstentions

Dijon, Université de Bourgogne
[Cette motion a été proposée au vote par le comité de mobilisation de l’UB]

Dans un contexte d’opposition nationale aux réformes entreprises par les ministères de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, opposition d’une ampleur et d’une force historiques, les représentants élus de la communauté universitaire au CA de l’AB prennent acte :
- de la décision prise par le CA de l’Université de Franche-Comté, partenaire de l’UB dans le cadre du PRES, de ne remettre au Ministère aucune maquette de Master enseignement, qu’il s’agisse du curses PE, CPE ou PLC.
- du refus catégorique, exprimé par de nombreuses composantes, d’une réforme de la formation des enseignants engagée dans la précipitation et sans concertation véritable avec les acteurs du monde de l’éducation :

- une réforme inique du point de vue social, qui prévoit la suppression de l’année de stage rémunéré post-concours
- une réforme dangereuse du point du vue culturel, qui vide la formation d’une grande partie de ses contenus disciplinaires
- une réforme contre-productive du point de vue pédagogique, qui prive les futurs enseignants d’une véritable formation pratique -
une réforme qui pose le problème de l’articulation entre Master et concours, laissant entrevoir la possibilité d’un recrutement hors statut et, à terme, la défonctionnarisation du métier d’enseignant

En conséquence, le CA de l’UB se prononce solennellement contre la remise au Ministère des maquettes de Masters enseignement pour l’ensemble des cursus concernés : PE, CPE, PLC.

Grenoble 3

Soucieux de ne pas se laisser imposer un traitement dans l’urgence d’une question aussi importante socialement et scientifiquement, le Conseil d’Administration demande l’abandon du calendrier de remise de nouvelles maquettes de masters (moratoire d’un an minimum) et le retrait du projet ministériel de réforme des concours sous sa forme actuelle.
Cela permettra au ministère d’engager avec la communauté universitaire un dialogue qui n’a pas eu lieu, et en tout premier lieu sur la forme des concours, et de préciser notamment les engagements du ministère sur la politique de soutien financier pour les étudiants, l’allongement des études proposé n’étant en réalité qu’un prolongement des études non rémunéré.
Dans l’attente de l’ouverture des négociations, le Conseil d’Administration demande le maintien de la tenue des concours selon les modalités actuelles en 2010, et mandate la Présidente de l’université pour agir afin que l’ensemble des universités de l’académie de Grenoble s’engagent à ne pas transmettre dans les conditions actuelles au ministère de projets de masters relatifs à la formation aux métiers de l’enseignement. Il renouvelle son soutien à un travail d’élaboration des masters en concertation avec toutes les universités de l’académie et l’IUFM, école interne de l’université Joseph Fourier Grenoble 1.

La Réunion (12 février 2009)

Motion du CA.

Limoges (13 février 2009)

Motion du CA

Montpellier II (12 février 2009)

Le CA regrette le caractère précipité avec lequel les ministères ont mis
en place la mastérisation de la formation des enseignants et la réforme
des concours de recrutement. Ces réformes sont marquées par un mouvement
global de désengagement de l’État qui aboutira inévitablement à la
régression de la qualité de l’enseignement en 1er et 2nd degrés.

Le CA se déclare solidaire des collègues et équipes pédagogiques, des
conseils de l’IUFM, de la faculté des sciences et du CEVU, dans leur
refus de transmettre leurs maquettes au ministère. Les administrateurs
reconnaissent l’engagement et la qualité de la réflexion fournie par les
équipes pédagogiques qui ont travaillé à l’élaboration des maquettes.
Mais les conditions externes de leur réalisation scientifique et
pédagogique ne sont pas réunies.

En effet, la place du concours en Master 2 et le manque de garantie sur
les stages en responsabilité font obstacle à une formation
professionnelle de qualité.

En outre, la perte du statut de fonctionnaire-stagiaire va occasionner
de graves difficultés aux étudiants désireux de suivre cette formation.

Par ailleurs, l’Université a pris dès le début la position de
co-habiliter les différents masters avec l’ensemble des universités
régionales, ce qui nécessite une harmonisation.

En conséquence, le conseil d’administration refuse de remonter les
maquettes et réaffirme l’ambition de l’Université, forte de toutes ses
composantes, à construire une formation professionnelle de qualité, dans
un cadre national, pour les futurs enseignants.

Montpellier III

Devant la menace que représentent les actuelles réformes, le Congrès de l’Université Paul-Valéry – Montpellier III appelle à une grève administrative et à refuser de faire remonter au Ministère les maquettes de masters d’enseignement.
Ne prennent pas part au vote : 14. Abstention : 8. Pour : 28

Mulhouse (12 février 2009)

Le CA de l’Université de Haute-Alsace (Mulhouse) réuni le jeudi 12
février a décidé de ne pas examiner les nouvelles maquettes de master
afin de ne pas les rendre.
Le congrès de l’Université de Haute-Alsace (Mulhouse) réuni le jeudi 12
février a demandé à l’unanimité, moins quatre absentions, au président
Alain Brillard de signer l’appel de la Sorbonne.

Paris 1 (12 janvier 2009)

Le Conseil d’administration de l’université Paris 1, réuni en formation plénière le 12 janvier 2009, estime qu’en l’état, il est impossible de mettre en place des masters métiers de l’enseignement et de la formation dignes de ce nom et, a fortiori, de pouvoir déposer leurs maquettes pour le 15 février 2009. Il constate que les cadres réglementaires des concours nouvellement institués imposent des préparations « masterisées » totalement inopérantes et exige qu’ils soient revus en concertation avec des représentants universitaires des disciplines concernées.
Adoptée à l’unanimité.


Paris3 (19 décembre 2008)

Le Conseil d’Administration de l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 considère que la précipitation avec laquelle les Ministères concernés imposent une réforme de la préparation aux métiers de l’enseignement est préjudiciable aux intérêts et à la qualité de l’enseignement primaire, secondaire et du supérieur. Dans ces conditions, il déclare ne pas être en mesure de rendre les maquettes de préparation aux concours de l’enseignement. Il demande solennellement aux pouvoirs publics l’ouverture d’une véritable concertation entre tous les acteurs de la vie éducative et universitaire, sans lesquels aucune réforme digne de ce nom ne saurait réussir. Dans l’attente de cette concertation, le Conseil d’Administration de l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 demande le maintien des concours dans leur forme actuelle pour la session 2010.

Paris 4 (12 décembre 2008)
Dans ces conditions, le Conseil d’administration de Paris-Sorbonne déclare ne pas être en mesure de présenter en février prochain des programmes précis de préparation à des concours dont les modalités restent évanescentes. Face à une situation susceptible, dès la prochaine rentrée de septembre 2009, de porter de très graves préjudices à l’ensemble des étudiants de France et à la recherche en Lettres et Sciences humaines, le Conseil d’administration de Paris-Sorbonne demande solennellement aux pouvoirs publics l’ouverture d’une véritable concertation entre tous les acteurs de la vie éducative et universitaire, sans lesquels aucune réforme digne de ce nom ne saurait réussir.

Paris 8 (14 novembre 2008)
Le CA de l’Université Paris 8 considère de ce fait qu’il ne saurait être question en l’état actuel de transmettre de nouvelles maquettes. Il soutient en cela les positions prises par ses composantes, qui vont dans le même sens que celles de nombreuses universités. Le CA propose d’étendre à l’ensemble des universités d’Ile-de-France la démarche publique des présidents d’université de Paris-centre, en vue d’un accord sur une décision de non-remise de maquettes dans de tels délais.
Motion adoptée à l’unanimité.

Paris 10 (15 décembre 2008)
Réuni en assemblée plénière le lundi 15 décembre 2008, le CA de Paris Ouest Nanterre la Défense rappelle son opposition à la réforme de la formation des enseignants ; opposition qu’il a exprimée dans une motion votée à l’unanimité le 27 octobre dernier. Constatant l’inquiétude très vive exprimée par les enseignants chercheurs de l’université, et prenant acte de la motion votée au Cevu, et de l’appel au blocage des maquettes voté à ce jour par les départements d’Histoire, de Lettres et de Philosophie, le CA demande que soient prises des mesures qui permettent d’imposer un moratoire dans cette réforme, afin de pouvoir engager une véritable concertation impliquant les représentants de la communauté universitaire, les IUFM, les syndicats et les associations professionnelles constituées. Pour cela, et en l’absence d’autres moyens de faire valoir cette exigence, le CA demande, comme l’ont fait de nombreuses universités, de ne pas déférer aux exigences ministérielles de remise des maquettes des « masters enseignement » qui participeraient à l’application de la réforme du Capes et des concours de professeurs des écoles.

Strasbourg (13 février 2009)

Voir lamotion du CA datée du 13 février 2009.

Toulouse 2 (18 novembre 2008)
Suite à son vote du 18 novembre dernier réclamant un moratoire sur la réforme de la formation des enseignants, le CA de l’Université de Toulouse II - Le Mirail, en ce jour, constate que les conditions imposées par le Ministère pour la préparation des masters d’enseignement sont en l’état inacceptables (calendrier précipité, absence d’une véritable concertation, informations diffusées au compte-gouttes…). Tout en soutenant les composantes et en leur demandant de continuer à travailler sur les projets de maquettes, il constate qu’il lui est impossible de les remettre au ministère dans les délais imposés.
Motion votée à l’unanimité le 16 décembre 2008.

ENS-LSH (novembre)

ENS-ULM (9 février 2009)

La Commission des études, représentant tous les départements (scientifiques et littéraires), et présidée par la directrice de l’ENS, a formulé son opposition à la réforme de la mastérisation : « La Commission des études exprime ses plus grandes réserves à l’égard de la réforme actuelle de formation et de recrutement des enseignants ». Aucune maquette n’a été transmise par l’ENS au Ministère.