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Education : les nouveaux enseignants du primaire s’estiment mal préparés - Le Monde, 7 avril 2011

vendredi 8 avril 2011

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Selon une enquête du Snuipp-FSU, principal syndicat d’enseignants du primaire, rendue publique jeudi 7 avril, plus de 80 % des professeurs des écoles débutants jugent leur préparation au métier insuffisante, après l’entrée en vigueur, en septembre 2010, du nouveau système de formation. Plus de 1 200 professeurs débutants sur 7 000 ont répondu à cette enquête conduite par le syndicat du 15 février au 30 mars.

La réforme de la formation des enseignants s’est traduite, pour les professeurs tout juste recrutés, par la fin de l’année d’alternance dispensée par les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM). Jusqu’à la Toussaint, les professeurs débutants ont eu pour la plupart sept semaines de "pratique accompagnée" avec un maître formateur ou un collègue expérimenté. Ils ont ensuite bénéficié de cinq semaines de formation supplémentaires au cours de l’année, avec des dispositifs très différents selon les départements.

CONTENUS DIDACTIQUES ET GESTION DES CLASSE

Face à ce système de formation, seuls 19,9 % des enseignants interrogés ont jugé leur préparation suffisante. 88 % des sondés auraient préféré une organisation alliant prise de fonction progressive de leur classe et formation en alternance. Ce sont les éléments liés aux contenus didactiques et ceux liés à la gestion de classe qui manquent le plus aux stagiaires, révèle l’étude.

Dans le détail, pour 58,7 % des sondés, la principale difficulté concerne la charge de travail, devant le manque de préparation aux différents niveaux (57,8 %) et une formation insuffisante au cours de l’année (37,4 %).

Plus d’un stagiaire sur deux (51,8 %) estime également que le métier d’enseignant est plus difficile que la représentation qu’il s’en faisait, ce alors que, selon les résultats de l’étude, les stagiaires ont parfois été affectés sur des postes difficiles, contrairement à ce que préconisait une circulaire ministérielle. Ainsi, 34 % des sondés déclarent avoir exercé en zone d’éducation prioritaire, 32 % ont enseigné en CP et 36 % en CM2.